Résister…
Jour après jour,
Se bercer…
D’illusions
Croire aux rêves
Les poursuivre
Les toucher
Poussières d’étoiles
En plein ciel
Un instant
Irisé
Garder à la bouche
Le souvenir du miel
Quand nos mains
Ne referment que cendres
Guetter l’arc en ciel
Se dire :
Demain
Et puis…
Non!
A quoi bon…
Crier de rage
Sur le vide de l’absence
Se maudire
D’être las
D’être faible
Irréel
Prendre sur soi
Se faire mal
Sans jamais déposer
Notre peine
De peur d’alourdir
Le cœur d’un ami
Qui offre merci…
J’y lis une introspection à la fois pleine de pudeur, de délicatesse, de lucidité et de rage contenue, et j’aime cette alternance des sentiments dans un texte.
Se bercer d’illusions… Garder le souvenir du miel… Se maudire… Prendre sur soi… peur d’alourdir le cœur d’un ami.
Tiens, je viens de faire un abstract de ton texte, enfin il me semble, et ça me plaît ! 🙂
Merci Hermano, derrière les mots, le ressenti.