Parfois
Solitaire et tremblante
Je titube jusqu’à l’océan
Sublime
Pour poursuivre
Ce voyage sentimental
Qui ravage
Les tréfonds de mon âme
Mordre mes lèvres
Ne me sert de rien
Les paroles en fusion
Ne sont plus que cendres
Voila l’extase passée
Alors
N’était-ce qu’un rêve
Si je suis folle aujourd’hui
C’est d’avoir trop caressé
Quand le délire
Agite mon être
Lorsque je me réveille
Maudite
Me vient le désir
De finir
Dans ces eaux tourmentées
Bouillonnantes et glacées
De l’Antarctique
Où enfin je pourrais
Reposer
Un sourire
Innocent
A la bouche
Que de tristesse dans ce poème !
Pourquoi vouloir reposer dans les eaux tourmentées, bouillonnantes et glacées de l’Antarctique ?
Une vie n’est jamais sans espoir et être capable d’écrire toutes ces poésies, n’est il pas déjà une raison de vivre ?
Un poème crépusculaire que je trouve fort bien tourné, mais qui me fait peur.
Tellement bien écrit que je note que Loki n’a pas su y déceler une réponse à notre dernière proposition d’écriture poétique… 😀
C’est vrai que ces vocables intronisant chaque strophe (Quand, Alors, Pour, Voilà, …) paraissent vraiment propices pour s’engager dans une écriture poétique.
Je te vois plongée dans les affres de grandes souffrances qui n’appellent qu’une seule délivrance.
Peut-être devrais-tu lire le dernier texte de Mr O « J’aurais pu » ? Un conditionnel qui finalement me requinque.