Poussons à l’ombre
Sous le branchage
Bougainville
Le calme sombre
D’une fin d’été
Plongeant la main
Au frais bassin
Cueillir enfin
Cette eau vermeille
Gouttes perlées
Derrière l’oreille
S’en asperger
Le blanc lézarde
D’une autre époque
Me fait façade
Une villa morte
D’un certain charme
Un calme étrange
A peine troublé
Par le passage
De solitaires
Aux mains nouées
D’ un doux
Secret
Juste
Soupiré
En ce jardin,
Abandonné…