Ö toi mon inconnu, dont je fus l’amazone,
Quel subtil effluve décida du destin ?
De quel enchantement, rare luttais-je en vain…
Tu me voulais entière, me désirais madone
Je fus ce que nous sommes, mal-emprunts et atones,
Égarée en chemin, en ce monde trop humain…
Le rêve est mon exil, prisonnière du lointain
Palpitante et heurtée, pour un mot qui mal sonne
Fragile, exposé, en moi ce lien résonne
A mon cœur affolé, celé d’un air hautain
Doucement, je t’en prie, tends la main
Je ne suis plus quelqu’un, pour autrui, pour personne
Tu ne me connais pas
Mais ma main vers toi
Et ton coeur en émoi
Se tend ici bas
Pour qu’enfin
Tu deviennes quelqu’un …
Je suis agréablement surprise par ton nouveau style que je trouve très réussi.
Pour moi, c’est une poésie contemporaine mélodieuse avec des vers plus ou moins réguliers et des rimes qui effleurent nos oreilles.
Oui, c’est vraiment un beau poème !
Je me dis que certaines femmes, oui, sont des Amazones, des archères aux carquois d’Éros.
Que d’autres sont des Amazonies, des fleuves, des jungles, des havres de piranhas, d’ondoyantes canopées.