Il les a
Disposées
Dociles
Au foyer de la danse
En coulisses
En attitudes
Etudiées
Corolles
Epanouies
Répandues
Sur la scène
Jupes d’organza
Bleutées de pastel
Tulle mousseux
Flammé
Pivoine chiffonnée
Au lilial retroussis
Voile de mousseline
Rose aurore
Jupons de tarlatane
Vert d’eau et sequins
Calices mauves en bouquets,
Rubans, cotillons
Lent adage
Glissé, chassé
Battements, brisés
Entrechats, arabesques
Jeté, cabriole
Pirouette,
Tours
Tourbillon à s’en donner le tournis
Las,
Le vertige
Matrones et dos-verts
Pour qui a raté
Son envol…
C’est exactement cela !
Je me suis fait petite souris, en coulisse, parmi ces petits rats, et toutes ces danseuses m’ont ébloui sur la scène.
Un texte tout en légèreté, comme les atours et les prouesses de ces ballerines.
Même si le commentaire devient banal, merci pour tous ces mots évocateurs et choisis,
et aussi pour le dos-vert (!) que je ne connaissais pas encore.
Cela m’a donné l’occasion d’aller revisiter Degas et ses danseuses innombrables ; je ne savais pas qu’il en avait réalisé autant !
Pour qui à raté -> Pour qui a raté
Merci Hermano de ta subtilité toujours présente.
Merci d’avoir deviné qu’il s’agissait de Degas.
Ta sagacité me fait plaisir.
J’aime la peinture, j’aime la poésie, mais ma connaissance de ces deux domaines artistiques est malheureusement encore plus mince qu’un petit vernis.
Merci à toi de si souvent associer les deux avec bonheur.
Et là, même si je ne comprends pas bien le titre, je trouve que c’est une vraie réussite.