Une terre
Entre
Le ciel
Et
L’eau
L’onde réverbère
Le jour
Éclat pâle
De l’aube
Cristallins
Rayons
Diffractés
Un bleu laiteux
Miroite au chenal
Couleurs fauves
Eau viride
Le ciel se flamande
La terre joue des tours
Dessine d’improbables labyrinthes
Se dérobe
Se déshabille
Dévoile
Ses saveurs
Salicornes
Salées
Les thuyas en sentinelles
Affrontent
Des vents séculaires
La rosée instille
L’herbe des marais
Rivière étincelante
En ras de marées
Se fond en bouquet
Nuancé de grenadin, gris violet, lichen or et pourpier
Bruyère, armoise et absinthe
Tanaisie, sauge, fenouil
L’eau balance aux salines
Pure aux étiers
Au ciel
Peuple des marais
Venu prier
En salle voutée
Aux confins des paluds
Ou la lumière captive
Ouvre les cœurs
Et les âmes
Au charme du
Lieu dieu
Comme un tableau impressionniste…
Une mention pour “Le ciel se flamande“. J’aurais bien aimé la trouver, celle-là, je suis jaloux !
Un ciel à la Boudin, quoi !? Eugène Boudin, bien sûr !!!
Bravo Tanagra, et aussi merci !
Merci à toi Hermano, mais là il ne s’agit pas d’un ciel de Boudin, mais de l’atmosphère au contact de la nature qui avoisine l’abbaye de Lieu Dieu en Vendée.