Une aile
Glisse
Sous le vent
Dessine une courbe
Égratigne l’azur
Balance au vent
Doucement
Oscille aux alizés
Aux courants chauds
En suspend
En l’air
Immobile
Dégringole
Dévisse
En
Jet
De
Pierre
Tombe
La vague l’épouse
L’engloutit
La relâche
Perché aux brisants
L’oiseau
Se hisse
Et s’élance
Vers l’éther infini
Le soleil semblant murmurer :
» Haut, plus haut,
Va_ t_’en,
Vole ! »
J’avoue que j’aime assez ces envols, auxquels j’avais moi-même cédé, en écho au « Magie » de Purana. Libre et capable de voler seulement parce qu’on est attaché, une vraie question philosophique, en fait :
Est-ce toi, là-bas, sur la plage ?
Merci Hermano.
Cormoran, albatros, mouette, qui sait ?