Nous passons…
Ombres sombres
Ou légères
De nos vies
Éphémères…
Quelle trace laissons-nous
Dans la cendre…
Subsistent l’écume des rêves
Nos étreintes,
Folles empreintes
Des mots chuchotés…
D’une voix rauque
Et vibrante
Tremblante d’émotion
Aux soirs d’abandon
Des touchers, des baisers
Des écrits et des sons
Des visions…des extases
Toutes choses gratuites
Et par lesquelles
Nous vivons
Au-delà de la mort
Nous restons…
Parfaitement mélancolique et nostalgique, comme une berceuse triste.
Je terminerais volontiers en ajoutant un dernier vers, fataliste ou pragmatique : “A quoi bon ?” !
Belle écriture !
J’aime beaucoup ce terme “éphémères” que je trouve très poétique et qui rime agréablement avec “légères”.
Pourtant, je me demande si ce mot n’est pas superflu, car dans les vers qui le suivent, tu en parles habilement sans qu’il ne soit nécessaire d’insister sur le caractère éphémère de la vie.
Bien à toi,
Purana