Avant que la porte ne se referme pour de bon
Viens là, viens t’allonger, à ce divan profond
Las du quotidien,
Dis-moi…
De tous petits riens
Tes peines adolescentes,
Ce qu’il reste d’enfance…
Tes souvenirs enfouis,
Et ces désirs détruits…
Je t’en prie parle-moi,
Module ta voix…
Parle bas
Parle-moi de ces photos jaunies
De ces lettres d’amour
Qu’en cachette, on t’écrivit
Personne pour étancher tes larmes
Tous ceux que cela laissait de marbre
Je t’en prie parle-moi,
Dis-moi ce qui t’est arrivé
Et qui ne t’a plus quitté…
Une heure de vérité tendre et crépusculaire.
Je suis très ému par ce poème. Vraiment.
Heureuse de t’avoir touché.
Voici un poème qui va droit au coeur.
Faut-il un commentaire ? On dit qu’avant de mourir on voit le film de sa vie, de ses amours et de ses plaies ouvertes.
Merci Chamans de ton passage ému.