Comme l’on cueille la pluie
Doucement
Effleurer
Un soupçon de larmes
A la frange de tes cils
Jeter le voile sur tes peines
D’ une main sereine
Effacer tous les bleus de l’âme
D’ un souffle
Soulager
Tous tes tourments
La frondaison
Paisiblement
Balance à la fenêtre
Dans tes bras
Guetter
Le cœur léger
La lente approche
De l’aurore.
Magnifique, je trouve, tout en émotions et subtiles légèretés.
Et merci pour le clin d’œil : https://www.oasisdepoesie.org/textes-dauteurs/poemes/hermano/tu-es-la-pluie/
Je suis jaloux !
Merci Hermano.
Salut les poètes, et chapeau bas.
Doucement
Effleurer
Un soupçon de larmes
A la frange de tes cils
Est-elle l’aurore
d’une nouvelle peau
effleurant mes cicatrices ?
Oui Tanagra, Hermano « Effleurer » est en effet un bien joli mot. A peine toucher, peut être un peu caresser mais pas trop. Effleurer laisse la place au rêve, Effleurer crée un manque, un appel à la complétude, donne envie d’aller plus loin, ou pas, pour le rêve justement car la complétude le tue c’est bien connu. L’effleurement comme éveil à tous les espoirs, à toutes les consolations, à la conscience qui affleure.
Pardon, ces quelques considérations sont surabondantes tant un poème se suffit à lui-même.
Vous en écrivez de beaux.
Personnellement, Chamans, je trouve tes considérations éclairées, comme toujours.
Merci.