Il les a appelés
Pour un dernier regard
L’enfant s’est figé
Arrêté un instant dans son élan
Course folle aux étamines
Dans les prés
Au sommet de la colline
Le vent en suspens
Dans ses cheveux
Ses jupons blancs
Meringue fouettée, chantilly
A Elle
L’aimée
L’élue de son cœur
Bousculés
D’une plaisante brise
Lui
Affermé
Au soleil d’été
Se jouant de la lumière
Traversière
Au ponant
A plats étincelants
Argentés
En-cas oublié
Délavé
Déniché au grenier
Contrepoint
Sauvagin
A l’écru mantelet
Tournoyant
A son buste
Finement chantourné
Elle retournée
Le visage voilé
Suaire diaphane
Voletant
Ultime souffle
Mollement murmuré
Comme pour
Un dernier baiser…
Belle envolée, Tanagra, mais qui demeure encore mystérieuse pour moi.
On est dans le vent, les jupons, les graminées en haut de cette colline.
Oui, comme un adieu, pour un dernier chuchotement, un baiser porté par le vent à celui qui vient d’appeler et qu’on ne voit pas. Et l’enfant qui se tient tout droit…
Cela ne peut que me rappeler ce tableau de Monet si évocateur…
Tu me diras si j’ai juste dans ma réponse à cette nouvelle énigme que je sens une nouvelle fois inspirée d’une belle peinture aérienne ?
Bonjour Hermano
Tu as trouvé comme de juste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Promenade
Bises
Ah ! Yes !!!