Plombé
Le bleu ondoie
Au creux des combes
Le versant se cuivre
Aux pentes
Dessine des saillies
L’ostensoir
Aiguise
Cimes et déclives
Embrase
Les aiguails
Illumine
Les pans
Voutés de sombre
Ce coup de grâce porté
Qui darde et lance
Merci Tanagra ! Je respire au matin l’odeur de la montagne, de toutes les montagnes !
Quand tout est encore silence, avant que les brumes se lèvent et que s’évaporent … les aiguails.
Merci pour ce joli mot, encore un que je ne connaissais pas !
Et, bien sûr, un coup de chapeau pour ce titre à la délicieuse ambiguïté.
Merci Hermano, de si bien me comprendre !
Merci Tanagra pour ce texte au vocabulaire riche et précieux.
J’aime particulièrement l’ostensoir qui figure le soleil en majesté. Le verbe “aiguise” renvoie au “darde et lance de la fin et évoque bien les puissants rayons du soleil.
Merci aussi pour las aigails que je ne connaissais pas. Ce très joli mot me fait penser à “l’aïl des ours” par curieuse association d’idées (sonorité, plante aux vertus magiques censée régaler les ours qui sont parfois les hôtes des montagnes). C’est le propre d’une belle poésie que de réveiller l’imaginaire du lecteur.
Et bien sûr je suis sensible au très joli jeu de mots du titre.
Merci Line de ce gentil commentaire éclairé.
Ah l’ail des ours que j’ai découvert grâce à Marcel Pagnol puis plus tard à Pierre Magnan.