Ton bras posé au front
Le soleil t’a fermé les yeux…
Que se cachait-t-il
Derrière tes paupières closes ?
Détendu ton corps reposait
Et ta lente respiration
Etait un appel
A la caresse
Tranquille, fougueuse, sereine
Sacrilège et divine
Fragment d’éternité
Je me souviens…
Décidément la période est aux souvenirs ! Est-ce le confinement ?
Les premiers vers m’ont rappelé, non pas une caresse, mais plutôt le magnifique film de Clouzot “Le salaire de la peur”
https://www.youtube.com/watch?v=ZkhKRT8tc-o
Où je sens bouillir le désir !
Peu de mots pour exprimer l’indicible de cette pulsion retenue. J’ai aimé.
Mais le désir n’est-il pas le thème du “Printemps des poètes”, cette année ?
P.S. Je reste stupéfait par la pertinence de WordPress (avec quoi nous avons bâti ce site) pour trouver les “Articles similaires” (ci-dessus) !
Par exemple ici ce texte de Purana – Nostalgie – qui parle de désir et de nostalgie, alors que, Tanagra, aucun de ces deux mots ne figure dans ton texte qui pourtant évoque bien tout cela pour moi. Etonnant !
Sommes-nous épiés par l’intelligence artificielle, l’IA pour les intimes ? Un de ses bons côtés, peut-être…
Pour le salaire de la peur, les associations d’idées sont parfois bizarres, mais multiples et variées.
Merci Hermano tu as su parfaitement résumer mon propos : pulsion inachevée, c’eut été terrible de profaner un si paisible sommeil.
Texte beau et fort.
Un instant de désir intense, inoubliable. D’autant plus inoubliable que la caresse semble avoir été retenue et que les horizons offerts au rêve sont intacts.
Je retiens “Sacrilège et divine”, opposition riche en promesses de caresses ! Et la charge est forte car elle touche aux dimensions les plus inaccessibles du rêve
Tanagra, voici la poésie pure, qui en quelques mots a réussi à nous faire partager ce “fragment d’éternité”
Merci Chamans tu as su retenir les mots qui étaient les plus importants pour moi.