Il est une contrée
Palette de couleurs
Où j’aime m’asseoir
Simplement, ne rien faire
Guetter le bruit du vent
Aux arbres centenaires
Écouter l’eau claire
Tintant au torrent
Le jour
A mes yeux extasiés
A peine se peint…
Aurore incandescente…
La gorge se serre à ce tableau vivant
La lumière du soir, lentement, descend…
Aujourd’hui est hier
N’ai vu passer le temps
J’adore le titre, ce mot est un délice à prononcer : souple, doux, soyeux, comme cet univers que tu nous peins.
Simplement de rien faire, écouter l’eau claire, auprès des arbres centenaires…
J’erre le nez au vent, bercé par tous ces “aires”…
C’est certainement volontaire, mais je reste troublé par ce voisinage arbitraire (?) d’aurore incandescente et de lumière du soir qui descend, mais c’est vrai que le poète “n’a vu passer le temps“… et qu'”aujourd’hui est hier“… déjà !
Tu sais, Tanagra, c’est un réel plaisir pour moi de commenter tes poèmes ou tes nouvelles, d’essayer de me mettre au diapason de tes ressentis ou de tes émotions pour exprimer les miens, mais cela reste un peu frustrant de ne pas avoir de retour. Je peux néanmoins comprendre et je continuerai cependant ce demi-partage.