Elle le fixe
Les yeux francs
Sans ciller
Sans mouvement
Autre
Que cet élan
Qui le pousse
Vers lui
Il a cerné
D’un trait gris
Rose pâle
Bleu et blanc
L’eau tranquille
De gardénias
Étouffant
Il recrée sa chemise de fil
La dessine diaphane
Au plus près de la chair
Corail opaline
Bronze clair
Émouvant
L’ombre de sa joue
Se décline
Violine…
Elle oppose au monde
Un front candide,
Ses yeux francs
Où l’étincelle s’allume
D’un sourire hésitant…
Encore une fois je ne trouve pas mais j’aimerais bien (re)connaître le tableau.
Je me laisse bercer par ces mots, ses sonorités en “an, en” : élan, mouvement, blanc, étouffant, émouvant, qui me laissent ce petit tremblement d’hésitation, un tremblement émaillé de “ine” : opaline, décline, et surtout vi-o-line en échos plus sonores et joyeux. Bel ouvrage, merci Tanagra.
Que de grâce vagabonde dans l’énoncé coloré de ces nuances…
Fluidité à la lecture, musicalité au service d’un tissage d’émotions sensorielles, intense plaisir suscité dans la simplicité des “yeux francs”
merci!