Je vais, dans quelque temps, vous quitter un moment

Pour m’aller ressourcer, par les champs et les blés

 

Fait de petits riens, je me suis tissé un lien

Qui menace de rompre, pour un défaut de temps

 

Parfois il me souvient que si poètes s’assemblent

Ce n’est de demeurer au silence de la chambre

 

Bien sûr j’écrirai et pour d’autres, peut être

Quelques mots qui, jamais ne seront publiés

 

Ce qu’il faut conserver, gardé comme bas de soie

Bien sûr se transmet, mais, aussi, parfois, en privé

 

La vie est si cruelle et nous met à genoux :

 

Et, que si, au vent, eh bien hélas, souvent,

Je tiens encore debout, c’est bien grâce à vous

 

Sachez que tous vos mots, les secrets, les plus doux

S’inscrivent dans la chair, nourrissent enfin, l’esprit

 

Et c’est pourquoi, pour mieux penser à vous

Regard d’amour, au loin, je lirais quelques vers,

 

Avant de revenir, à vous.