La peau se démasque
Se desquame
Écorchée vive
Fugitive sensitive
A fleur de peau
Des lilas blancs
Des bleus à l’âme
Tout s’est embouteillé
Mauvaise circulation
Pas de veine
La peur au ventre
Jambes à mon cou
Les battements
S’accélèrent
Pulsations extrêmes
Tout s’emballe
Le coeur au bord des lèvres
Tout cet amour à célébrer
Tant à dire
À embrasser.
Quand on est écorchée vive, même les caresses ça fait du mal.
Sourire.
Bon ! Difficile de faire un commentaire. je retiens les derniers vers : “Tout cet amour à célébrer, tout à dire, à embrasser”, on n’aime jamais assez, on n’a jamais assez aimé… La mort qui rode nous écrit cela en lettres de néon sur notre sommeil absent.
Merci Chamans.
Somatiser, lorsque l’esprit dirige le corps. D’où l’utilisation de certaines expressions avec lesquelles je me suis amusée à jouer.Le titre est la contraction de deux mots chromatique et comptine.
Je pense avoir mal interprété ton texte à partir du sens du mot chromatine (Wikipédia !), en lui attribuant une dimension dramatique qu’il n’a peut-être pas : La maladie et la menace, sinon la proximité, de la mort. Bien sûr je serais ravi de m’être trompé !! Peut-être une projection personnelle pour y avoir été confronté, quand on envisage le départ avec la culpabilité de ne pas avoir assez aimé et que l’on est résolu, si l’on s’en sort, à ne pas retomber dans les mêmes travers. “Tout cet amour à célébrer et tant à dire !”, mais les résolutions …