Quelle chape de noirceur
Enserre mon cœur ?
Et je crie
Hurlements, prisonniers du vent
Les bourrasques agitent la nuit d’un sort funeste
Et je pleure
Comment endiguer ce torrent de larmes
Sanglots secs à crever la poitrine
Abandon et sidération
Une petite voix me dit
Que je suis seule
Qui saura
Combien je le chérissais
Et je l’aimais ?
Décidément la période n’est pas à la joie !
“Chant funèbre” et “Après…” ce sont donnés le mot pour nous plonger dans la tristesse…
Une petite voix me dit
Que je suis seule
répond à
Un voile de deuil, lourd d’opacité,
S’abat, un temps, sur ce senti vivace et exalté.
Nous aurions pourtant tant besoin de rire un peu !
L’enfouissement, le secret de la douleur tue, indicible, enfermée pour toujours dans ce cœur-cercueil, voilà ce qu’évoque pour moi ton poème.
Une oppression. L’œil n’est même pas là pour m’accompagner dans la tombe.
Hermano, il me semble que tu as tout compris.
Ta solitude fait écho à la mienne . J’aime le style épuré …