Ces après-midis pleins d’émerveillement
remplissent mon esprit délicieusement…
Je rêve sur le dos de mon cerf-volant…
Maisons apaisées parmi des arbres
Escaliers et piliers de marbre
Je perçois les ombres saturées de mots tendres
Branches éclatantes de fleurs de cerisier
Mets succulents sur la table de merisier
Je virevolte et tourne en rond
comme un paradisier
Rues ivres d’odeur du pain de ménage
Méandres du petit ruisseau à travers mon village
J’entends les mélodies qui résonnent
des effleurages
Et ces regards qui s’invitent…
Et ces mains qui se cherchent…
Et ces cœurs qui s’écoutent…
belle lecture ce matin 🙂
Toujours le thème de l’envol, récurrent dans tes poèmes…
Serais-tu ivre de liberté !?
J’ai aimé cette atmosphère paisible de place de village qu’on ne sait plus où trouver, peut-être parce qu’il n’en existe plus ?
Tous les sens sont appelés pour cette magie du printemps.
Et ce cerf-volant qui palpite dans le ciel… mais qui ne peut voler que parce qu’il est attaché (ce qui me lance dans une profonde et matinale méditation philosophique sur la liberté réelle et la liberté ressentie !)
Merci Purana.
Merci Gacoldfish, merci Hermano d’avoir lu et commenté mon poème.
La liberté totale n’est qu’une illusion, car aucune action n’est entièrement le résultat de la volonté.
La plus grande joie est l’illusion de liberté totale, alors qu’on est emprisonné, tout simplement parce que l’on garde dans sa poche l’illusion de la clé de la porte.