Le passé n’est qu’un phœnix déguisé.
L’homme qui attend
L‘antan occupe ton présent
Doucement
Jour après jour
Et s’entasse là
C’est comme un barrage
Construit dans le lit d’un fleuve
Vois comme le flot s’amasse
Regarde se former le lac
L‘eau dépasse le niveau de tes digues
Les déborde
Alors survient le déluge
Sous l‘eau, des graines agitées
Ensommeillées dans la terre fertile
Se réveillent et tremblent de joie
Elles attendent… attendent…
La décrue des eaux
Mariage avec le soleil
Naissance des pâturages d’or
C’est comme posséder
Sans le savoir
Une immense richesse
Un phœnix qui va renaître de la rivière
À la veille de repousser
Je germe en osant
Me frayer une fissure dans la roche
Devenir cet oiseau légendaire
Du temps infini, de la vie éternelle
Ton passé et ton futur
Se concentrent en moi
Atome omnipotent
J’ai hâte d’être aussi ton présent
J’éclate et deviens ton univers
28/12/2014
Je me sens comme l’homme qui attend.
Je ne suis pas doué pour faire des commentaires sur ce qu’écrivent ces poètes.
Par contre je peux dire que j’aime ce que vous écrivez, on sent de la liberté dans votre pensée traduite par des mots chantant.
Merci pour vos poèmes.
Merci pour ces louanges qui me font rougir.
Il est toujours gratifiant de recevoir des commentaires même ceux qui sont moins flatteurs que nous l’espérons.
Purana
Oh ! Je réalise que je n’avais jamais commenté ce poème à la fois plein de puissance et de délicatesse.
D’habitude on associe la passion, l’amour, à un grand feu, mais je dois dire que cette image de l’eau que rien n’arrête (même pas le feu ?)
est impressionnante pour moi.
Une réussite que je viens de relire avec beaucoup de plaisir !