Ne sommes-nous pas tous la « mariée » fidèle de quelqu’un ou de quelque chose ?
Ne sommes-nous pas tous le « palmier » en attente de cette chose devenue incontournable ?
Quelque part, là-bas
Une oasis rêveuse
Abrite un palmier
Plus de cent ans d’âge
Cependant le mien
Depuis sa naissance
À la moindre brise
Il s’anime
Se met à chantonner
Et m’invite de loin
Enfant innocente
Envoûtée par cet appel
J’accours vers lui
Pour danser dans la douceur
De son ombre aimable
Depuis mon départ
Cette joyeuse oasis verte
N’est qu’un pays en deuil
Et mon palmier en attente
N’arrête plus de gémir
À chaque fois qu’il aperçoit
Marcher sur des jambes graciles
Deux grands yeux noirs
Il ouvre sa poitrine
Pour chanter de toute son âme
Et ici…
La petite fille est devenue
Une femme qui offrirait
Sa vie en échange
D’une dernière danse
Sous son palmier
Délicieux, d’une grande légèreté à la fois exotique et nostalgique.
Les coeurs sont à nus : celui de l’arbre et celui de la poétesse… !
J’ai toujours adoré les coeurs de palmier.
Je penserai dorénavant toujours à ce poème en les croquant, …
et j’ajouterais bien, car je sais que vous aller penser à cela… faute de croquer celui de la poétesse…!