Atelier d’écriture du 27 novembre 2024 Villenave d’Ornon

 

Quand trancher devient inévitable, un cri alors s’élève dans le cosmos

les pieds transis ne dansent plus.

Si les poussières se taisent, alors les sons aigus des tourterelles seront ravalés.

Elles ne cueilleront plus le ciel étoilé.

Voilà, la terre hésite, le doute s’immisce,

la foi s’effrite, en friche.

L’armure se fissure.

Certains avalent des chemins, d’autres des poussières.

Il suffit d’un rien pour se trouver face à terre.

Pour lever les chaînes

garder l’essentiel

ne plus laver la vaisselle

et ne rien faire pareil,

renverse le bleu du ciel vers tes espérances

et crois-y.

Mélange tes couleurs,

danse sur un tapis de riz rouge,

apprends à

Mordre dans les paroles des tam-tams

qui vibrent dans ton ventre

Mastique-les,

digère-les

fais-les briller.

Parfois le doute fera sa danse.

Il te tente ! il voudrait te séduire, te faire renoncer pour regarder plus loin. « Non ! Ne franchis pas le 5ème pont », dirait-il. « Tu sais pas où tu vas ! Quel vertige va t’envahir ? Quelle cascade sans eau t’attend ? »

Alors, tu te souviendras de la vieille femme du village,

quand ses doigts noueux écossaient les petits pois

et de sa voix tremblante un chant clair et cristallin s’échappait

pour trouver sa vérité. Et là, tu sauras.

Désir ? Plus que cela, une évidence.

Pas un sentiment qui froufroute,

s’égare

mais une sensation qui s’ancre,

qui te propulse vers un ailleurs,

de nouveaux chemins,

Ceux qui nourrissent tes pas et les autres.

 

OPhenix

27/11/2024

*

Relier un mot de chaque colonne

(Texte surréaliste ? pas sûr…)

 

Quand renoncer à l’écrevisse

si les chaînes biberonnent de trop ?

Voilà les tam-tams pistil pour écosser le chronomètre et

mordre l’évidence d’un café au lait

Parfois les paroles pédalo moulinent

alors l’armure embrasse

le désir d’un cosmos maladroit.

 

Ophénix 27/11/2024