Elle est là, seule dans son coin
Rongée par ses sanglots atroces
Mais malgré la douleur féroce
Nous fait croire que tout va bien.
Voulant sécher ses douces larmes
Elle ferme ses paupières
Murmurant une prière
Pour échapper à leurs armes.
Envoûtée de tout cet amour
Elle s’éloigne des souffrances
Qu’elle subit depuis toujours
Sans cesse, depuis son enfance.
C’est dans un tel désespoir
Qu’à jamais s’endort son esprit
Lorsque ses pensées les plus noires
Entravent le blanc du paradis.
Le monde où elle laisse place
Se croyant dans un beau rêve
En sera gravé d’une trace
Là où son chemin s’achève.
Un poème que je trouve très sensible et qui m’a beaucoup plu.
Une balance, une ambiguïté entre amour et souffrance, entre beau rêve, paradis blancs et pensées les plus noires, suscitent mon imaginaire.
Merci pour ce premier poème désespéré et bien tourné et bien venue dans L’Oasis !
Bonjour,
Je te souhaite la bienvenue dans notre Oasis !
Merci pour cette première contribution que j’ai beaucoup appréciée.
Tu as écrit un poème contemporain que je trouve très équilibré et au rythme magnifique. Ceci grâce à l’assemblage de bonnes rimes (à l’oreille).
L’utilisation des strophes en ABBA et en ABAB n’est pas cohérente. Cependant, cela n’entame pas la triste beauté de l’ensemble. Il en va de même pour le nombre de syllabes, du moins lorsqu’il est compté de manière classique.
Merci pour ta présence,
Purana
Bonjour, merci pour vos retours qui vont me permettre de m’améliorer ainsi que de savoir ce que d’autres personnes en pensent.
Effectivement, l’octosyllabe n’est pas bien réalisé partout, j’ai plus raisonné en terme de rythme.
Vous avez bien compris le message que je voulais passer, c’est top, et merci pour l’accueil.
Il faut probablement prendre d’autres avis, mais pour moi les virgules à la fin de chaque vers ne sont pas nécessaires et parasitent un peu la lecture. Le fait que l’on change de ligne me paraît suffire à prendre une respiration avant d’entamer la suivante.
Par contre, j’en mettrais bien une après « Sans cesse » pour accentuer le sentiment d’oppression.
Quant aux points à la fin des strophes, ils ne sont peut-être pas utiles non plus mais pour cela les avis seront plus contrastés, je pense. C’est peut-être une affaire de goût… Tout cela n’est que mon avis qui ne fait pas loi, loin de là !
Une petite coquille : Entrave le blanc du paradis. –> Entravent le blanc du paradis
Effectivement, les virgules alourdissent l’écriture, je prends note. Et la faute de conjugaison inadmissible aussi, merci.