Mon coeur s’emballe, mon coeur est malade,
Ma raison s’en va, ma raison est malade,
Mes yeux n’y voient plus, mes yeux pleurent,
Mon coeur est malade, mon coeur pleure.
Ma raison parle à mon coeur
Mais mon coeur plein de rancoeur
Saigne pour mille raisons
Et mon coeur est en prison.
Mon coeur, emprisonné, n’écoute pas ma raison
Ma raison, écoeurée, n’émet plus de sons
Mon coeur, en larmes, implore ma raison
Qui se détourne sans ambition.
Ma raison a vaincu mon coeur
Mes yeux ne sont plus en pleurs
Mon coeur saigne toujours
Ma raison a perdu son humour.
Ma raison a pris conscience
Que mon humour est ironique
Mon coeur est en souffrance
Il en devient pudique.
Bienvenue Honey81 !
J’aime beaucoup ton texte où le « cœur » joue à cache-cache « avec la « raison » cela donne beaucoup de fraicheur de vivacité aux différentes parties de ce poème !
Comme je l’ai affirmé de nombreuses fois dans mes commentaires je ne suis pas un amateur de poésies, mais tes vers, aujourd’hui, me laissent une sensation de bien-être, car ils ont touché à la fois ma raison et mon cœur.
Ah ! La vieille querelle entre le coeur et la raison…
Merci pour cette évocation personnelle des tourments qui attrapent chacun tôt ou tard et plus ou moins souvent. J’ai aimé dans la dernière strophe cette raison qui « prend conscience »… Prend-elle conscience que le néant de l’apaisement du coeur, le vide de la remise à zéro est parfois pire que la persistance de quelques souffrances ? Qui sait ?
Je reste souvent surpris par les « articles similaires » que nous propose notre site… à lire ou à relire.