Elle est chaude, la pluie
douce et longue
qui lave les âmes
En voile de larmes bleues
elle tombe
longtemps, doucement
Est-elle l’aurore
d’une nouvelle peau
effleurant mes cicatrices ?
Perdue sous les frondaisons
de mes sourcils,
au moindre souffle,
la corde de
pendu se balance,
invitante.
“L’utilisation d’effleurer oui j’ai des mots tocs qui reviennent : effleurer, doucement, souffle, voile, bleu, âme, balance, frondaison, pluie et aurore, à ce sujet l’utilisation de la fonction Rechercher sur le site est des plus instructives.
Aussi dans un avenir proche ou lointain je propose d’utiliser ces mots imposés dans la joute du choix de chacun.” (Tanagra)
C’est fait !
L’atmosphère du poème évoque la sérénité jusqu’au milieu du texte, mais la corde de pendu verse au macabre ou peut-être que je n’ai pas tout compris et s’agit-il d’un jeu ( le pendu) ?
A la lecture, je me posais des questions, en effet cela n’est pas la première fois que tu abordes ce thème, confère ” L’ hôtel Transatlantique ” ?
Merci d’avoir lu, Tanagra.
C’est vrai, et on m’a déjà dit ailleurs que j’étais souvent inspiré par la mort.
Eros et Thanatos ne restent-ils pas les meilleurs amis des poètes ? et pas seulement à l’Hôtel Transatlantique… Bravo et merci de te souvenir de ce texte-là !
Quant à la machine (car tout cela se fait automatiquement) qui a choisi ton poème “Les bleus de l’âme” pour l’afficher dans les “Articles similaires” ci-dessus, je ne sais pas si dois m’inquiéter de ce Deus ex machina, mais cela me laisse encore une fois pantois ! Quelle pertinence !