Un sous-bois étrange
Cache une clairière
Où viennent deux anges
Le soir, sans lumière
Et là, ils se posent
Oiseaux de passage
Au milieu des roses
Pour le grand partage
La chaleur du soir
Drape leurs corps nus
Alors, il faut boire…
Mais en ingénus
Et croquer la pomme
Goûter aux fruits murs
C’est, je crois, un homme
Mon Dieu qu’il est dur
Et la belle dame
Se donne en festin
De toute son âme
Jusqu’au bout des reins
à retrouver dans un jeu d’écriture qui pourrait, pourquoi pas, vous tenter…
Hermano nous ne jouons pas dans le même registre !
Ta clairière est plus “raide” que ma poésie “Supplique au ciel “
Serait-ce l’été indien tardif qui t’inspire ?
Charmant pique-nique, une interprétation vulgaire ne retiendrai que la deuxième partie du mot composé. Je vais essayer d’y échapper. “Alors il faut boire mais en ingénus”, restons à ce niveau presque inatteignable et pourtant nécessaire à l’intensité de l’amour, qui s’accommode mal des arrières-pensées. Superbe évocation d’un “partage” idyllique dans un éden érotisé que l’on sait hélas éphémère.
Un poème à la fois rythmé et rimé ! Rare sous ta plume.
On le chanterait volontiers.
Au coin du feu bien entendu, à la fraîcheur et à la discrétion du soir.