Un poème d’Alvaro Bautista, colombien devant l’éternel…
Depuis des siècles j’attends la rédemption,
Un baiser.
Dames et donzelles d’habitude
M’ignorent.
Des femmes exaltées d’une foi alchimique
M’ont poursuivi.
Car je ne suis pas une ration de sang,
J’ai fui.
Un maudit ivrogne a osé m’embrasser.
Je lui ai crevé les yeux.
Une gracieuse fillette a failli réussir.
Je ne sais ce qui lui a manqué.
Une aimable dame l’a fait.
Je ne sais comment.
Une fillette très habile,
Sans rime ni raison m’a étreint.
Il n’y a ni sortilèges ni espérance.
Il n’y a pas de baisers.
Hace siglos espero la redención,
un beso.
Damas y doncellas se han acostumbrado
a ignorarme.
Mujeres arrebatadas de fe alquímica
me han perseguido.
Por no ser ración para un conjuro,
he huido.
Un maldito borracho osó besarme.
Lo enceguecí.
Una graciosa muchacha estuvo a punto.
No sé qué pasó.
Una amable dama dio el paso.
No sé qué le faltó.
Una muchacha con mucho ingenio,
simplemente me apretó.
Ya no hay sortilegio ni esperanza.
No hay besos.
Mais……qui a écrit ce beau poème ? 😆
Mais, chère Matelote, le nom de l’auteur est inscrit en tête du poème… il suffit de lire : « Alvaro Bautista ».