L’hiver finissait
Le printemps s’annonçait mal
Un jour de pleine lune
Et de pluies battantes
Je suis parti au désert
Rejoindre mon ermitage
J’avais trop marché
Dans le brouhaha
Des villes enfiévrées
Tu me suivais des yeux
Avide de comprendre
Pourquoi l’amour dissone
Et s’enfouit
Au creux des vagues trop hautes
Pourquoi il déferle
En s’éloignant comme la houle
Loin des plages étincelantes
J’attends en moi-même
Le jusant
Pour revenir marcher dans ta main
laisser mes pas dans ton sable silencieux
Loin des plages étincelantes
tes pas dans le sable silencieux
je les entends
crissant sur les chemins de l’oubli
la brise les recouvre peu à peu
Du fond des rêves
Une trace demeure
Vive et tenace
Parfois
des vagues de souvenirs
déferlent en cascade
me laissant sur le bord
-naïade naufragée-
offrant mes lèvres à la coupe
au nectar de Dionysos
pour renaître à l’aube
transformée…
sk
Merci beaucoup, Ska, pour cet écho poétique qui me plaît vraiment.
Tout cela – cette histoire de sable et l’atmosphère du moment – me met dans une atmosphère « Planète des singes » !
Tu sais que tu peux publier ici tes propres textes dans les rubriques Poèmes, Nouvelles, Essais, etc…
Nous serons ravis de te lire !
merci à toi
je n’écris plus depuis quelques temps
mes textes sont d’une période passée
je suis inscrite au groupe de Villenave mais pas encore allée
je trouve plus dynamique de se répondre ainsi à travers nos textes
le tien m a bien inspirée
le confinement peut ouvrir d’autres frontières
bonne croisière poétique
sk