Si la muraille de tes paupières

Bientôt se lève

Sur ce soleil qui sort des nuages

 

Pour mieux jouir

Du panorama des montagnes

Laisse le vent jouer dans les harpes célestes

 

Parfois dans tes nuits d’insomnie

Le danger t’effraya, brandissant bien haut

Ses pinces d’écrevisse

 

Quand, au loin ce matin, apparaitront

Les rivages des lacs

Délivrés du magma des brumes

 

Alors, regarde plutôt sortir de tes rêves

Ces impertinents pédalos

Chevauchés de monstres curieux

 

Mors dans cette buée pour qu’enfin explose 

Le ciment amer et froid

Du bunker de tes craintes nocturnes

 

Désirs d’hirondelles qui migrent

Vers l’Afrique

Basta de ta peur et de ces féroces moments

 

Voilà…, ton café au lait

Coule maintenant en perles de soie

L’aube est magique