Fin d’été
Le silence au crépuscule de l’été
Frémit à la couronne des chênes
Elle s’enfuit ma saison préférée
Par ce cortège d’oiseaux frileux
Poussant à contrevent
La porte de l’hiver
Il fait triste en mon cœur ce soir
J’ai perdu l’or en cascade
De mes rires d’hier
Et tant d’oublis à faire
D’envies à consoler
Des larmes de soleil pleuvent
Par milliers
Sur un monde gémissant
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C’est beau ! Une nette préférence pour les 7 premiers vers qui auraient peut-être été suffisants, la suite, belle aussi, n’est qu’un illustration de la tristesse qui, à mes yeux, affaiblit la force du poème. Je n’en reste pas moins admiratif.