Nous sommes deux
partageant le même espace
– la mort – et le réconfort.
J’entends la pluie dehors
et plus loin encore je sais
que nous vivons sous des cadavres stellaires.
Je voudrais beaucoup d’amour et peu de vie,
– Auparavant : ce tendre lieu translucide –
Auparavant l’amour, mystérieux, immédiat
et la vie, si stupide.
Très beau, je trouve.
A la fois sombre, nostalgique et palpitant.
Une écriture limpide qui m’entraîne moi aussi à la nostalgie et à la méditation, sous les étoiles, et à un regard en arrière parfois réconfortant, parfois douloureux.
Merci à vous deux, anciens du comptoir des lettres !
Purana, je suis très étonnée par tout ce que tu vois dans ce poème : sa construction, son surréalisme… comme si j’avais voulu tout ça ! C’est la magie de l’inspiration car combien de choses infectes dans mon dossier « poèmes » pourrissent, sans doute parce que je ne me pose pas assez de questions sur la construction, l’atmosphère et le vocabulaire. Je suis une inculte de la poésie, même si j’en lis pas mal maintenant.
A bientôt !