Tu attendais, tu attendais
mes jours de fête et mes nuits de trouble.
Si tu l’avais voulu,
comme un secret que tu voudrais deviner
au juste milieu
de tes désirs fous et infinis,
et même,
telle une horde de cœurs avariés
comme le tilleul qui refroidit dans sa tasse,
comme si j’avais croqué la pomme
qui coule dans le soir
de mes dents rouges et pointues,
alors,
rendu aveugle par ta trouble beauté
j’aurais inventé des mondes dorés
dans lesquels j’aurais sauté pour me transformer
en Mélusines, en Shéhérazades
Pardon de ne point être poète
pâle, pâle, pâle comme mes
ongles… pour ne plus ta peau arracher
Sympathiques variations sur un poème surréaliste…
Oui, un magnifique dérapage !
Ce poème me plaît beaucoup à moi aussi, Hermano.
De l’amour, du désir, des mondes dorés… tout un univers tellement onirique !
J’espère pouvoir enfin suivre les commentaires sous ce texte…
J’ai coché toutes les cases !
Salut, Janam !
Comme c’était ton premier commentaire, j’ai dû l’approuver !
Maintenant tu peux commenter en toute liberté, mais n’en profite pas pour dire n’importe quoi !!! 👿
J’ai lu ce poème encore et encore, fascinée par l’étrangeté des images cauchemardesques qui semblent se développer à mesure que les pensées de l’auteur s’éloignent de la route principale vers un chemin de poussière étonnamment sombre et bizarre et qui se termine par une scène surréaliste qui pourtant semble réelle.
Un monde qui aurait pu être décrit en paroles par Jerôme Bosch s’il avait été poète.
Vers la fin, le poème devient touchant avec ce doux souhait enfantin de se métamorphoser en Mélusines et Shéhérazades.
Mais si, tu es un véritable poète !
.
Comme quoi…
Les dérapages peuvent être poétiques, mais pas tous.
Ah ! là ! là ! http://www.languefrancaise.net/Bob/16255