Née Vieira Da Silva
Une chance pour l’art
Du chaos ressurgit la ville
De la Lumière vive en l’espace
Se forme et matière s’organise
La rive interpelle le Tage
S’interroge le cartographe
En de si profondes perspectives
Son regard à elle en deux nacelles
Au temps se suspend
Saisir la ligne à l’œil elle fuit
Et s’enfuit hors cadre
Hors champ elles apparaissent
S’organisent et s’animent
Au détour elles se nomment
Fuyantes puis se dérobent…
De nouveau ondule et vibre
Nait un faisceau de lumière
Lumière devenue couleur
Tout est là chez Vieira Da Silva
Au détour un autre en coin
La ville et ses dessous même
Mise à nue par sa peintre
Structure rhizome et réseau
Graine et fertilité de la matière
Joue avec les discordances.
Saisir la vue sans projection
Aucune mais en son centre
Exactement nécessaire
Chez Vieira Da Silva.
Merci de m’avoir fait connaître cette artiste aux kaléidoscopes en abîme (je trouve…). Grisant !
Merci aussi pour ce texte qui « rend » bien l’impression que j’ai en regardant ses tableaux.
En fait, j’ai beaucoup mieux compris et beaucoup plus apprécié le texte après avoir vu les tableaux ! Saisir la ligne à l’œil elle fuit / Et s’enfuit hors cadre / Hors champ elles apparaissent / S’organisent et s’animent / Au détour elles se nomment / Fuyantes puis se dérobent… / De nouveau ondule et vibre
Merci Bouloche de m’avoir rappelé les œuvres de Vieira Da Silva ; j’en avais entendu parler.
J’aime beaucoup ses tableaux, jeux de formes et de couleurs.
Merci pour votre lecture
Je ne connaissais pas cette artiste dont l’œuvre consultée sur internet me séduit beaucoup.
Elle t’a inspiré ce commentaire poétique et subtil qui a bien sûr éveillé ma curiosité. Merci de me l’avoir fait découvrir.
Merci Chamans pour vos compliments