D’après le jeu d’écriture en ligne “Faites votre cinéma !”
Trop de lumière, trop de couleurs autour de moi.
Et ce bleu éclatant si mal assorti aux bleus de mon âme…
Aux petites heures du jour, tu as posé tes lèvres sur les miennes après un dernier slow. Le pianiste jouait une mélodie si douce et si déchirante…
Alors je suis venue traîner ma peine sur la plage vide, mes escarpins à la main.
Dans mes souvenirs ne surnagent plus que des fragments brillants et coupants comme des morceaux de miroir où se reflètent nos souvenirs heureux : nos balades au bord de la mer, nos virées insouciantes dans les boîtes de nuit, nos discussions infinies, la dolce vita rafraichissante comme une fontaine de champagne…
Je m’abrite comme je peux derrière des lunettes noires.
Azur, insupportable azur…
Une nouvelle qui en peu de mots associe le bleu de l’âme et le bleu du ciel !
J’aime beaucoup la phrase : Dans mes souvenirs ne surnagent plus que des fragments brillants et coupants comme des morceaux de miroir où se reflètent nos souvenirs heureux
Beaucoup de gens, même dans le métro se promènent avec de lunettes noires serait-ce parce que la clarté de la réalité blesse leurs âmes ?
Quoi qu’il en soit cette nouvelle condense en peu de mots un « drame » de tous les jours , un bon exemple de la cristallisation d’une pensée !