Je me suis toujours
senti vieil homme
*
Et si je m’acceptais
pour une fois ?
*
Pourquoi s’écharner
à faire trace ?
*
Mélancolie, définition :
Poupée maudite qui joue dans le tram
*
Lac où cette folle passion filtrée par les mots
Devance son ombre
*
Donc oui nous y explorons
L’espace du plus noir récit
*
Je pourrais prétendre
être vampire de l’hiver
pour boire le sang
de l’été et du printemps
J’aime. Beaucoup.
J’y sens le cheminement sur une ligne de crête, une balance entre le fantasme et le passage à l’acte et tout cela me plaît.
Mais peut-être m’égare-je complètement dans cette lecture… ?
Mais on sait bien qu’un texte publié appartient au lecteur, alors merci Vico !
Aussi, ce poème me rapelle quelques vers d’un poète turc dont j’ai oublié le nom :
“Comment je sais que je vieillis ?
les femmes sont de plus en plus belles,
les femmes sont de plus en plus loin…“
Poème énigmatique qui m’a enlevé.
“Etre vampire de l’hiver pour boire le sang de l’été et du printemps”
Puissante évocation. Faut-il commenter ?
Je n’ai pas ton talent pour choisir mes mots, filtres retenant l’inexprimable.
Merci Vico.
Bonsoir Vico,
Ton poème exprime bien la difficulté de vieillir, d’accepter les changements, d’appréhender la fin.
Il peut y avoir, aussi, dans nos vieilles années, plus de sagesse, le partage de nos expériences, et parfois, de la sérénité.
Merci, Vico.