Dans le vent brûlant d’une nuit sombre,
S’éveille le colosse de roche et d’ombre.
Sous le ciel étoilé, la terre gronde,
L’éruption éclate, fureur profonde.
Les flammes dansent, déchirant le ciel,
Échos d’un passé, d’un feu immortel.
Le volcan rugit, déverse sa colère,
Cascade de feu, étreinte éphémère.
La lave ardente, flot rougeoyant,
S’épanche, conquérant tout sur son chemin.
Villages, forêts, en un souffle effacés,
Dans la danse infernale, tout est effacé.
Mais dans ce chaos, la vie renaît,
Des fleurs éclosent, fragile trait.
La terre blessée, cicatrice brûlante,
Porte en son sein, l’espoir renaissant.
Éruption volcanique, étreinte de feu,
Symphonie de destruction et de jeu.
Dans cette danse féroce, la vie persiste,
Telle est la force que la nature assiste.
GINSI
Merci GINSI et bienvenue. J’ai trouvé ce poème très imagé et élégant: pas d’emphase ou de fioritures, le “film” se déroule avec une simplicité efficace, les couleurs explosent passant successivement au noir, au rouge feu, à l’orange ardent de la lave puis à la renaissance verte qui émerge de la cendre.
Un très beau poème qui m’évoque la merveilleuse mise en images de l’Oiseau de feu de Stravinsky dans Fantasia 2000, voir lieu ci-dessous :
https://youtu.be/3eG_O1wEJ40?feature=shared
Je pense que poème a été inspiré par les volcans qui jaillissent actuellement en Islande ?