Je n’ai jamais prétendu être une spécialiste du haïku ou de l’alexandrin. Les experts sont créés par d’autres que les “experts” eux-mêmes, m’a dit quelqu’un. Cependant, les textes évoquant l’idée d’être le premier (5-7-5 syllabes) ou le dernier (vers en 12 syllabes) sans qu’ils ne les soient, n’échappent jamais à mon analyse. Sourire.
Pour moi, un court poème de 5-7-5 syllabes peut être délicieusement beau sans avoir besoin d’être traité en tant qu’haïku classique, ce que je considère -comme beaucoup d’autres- comme un vrai haïku.
Puisque tu le demandes, je vais être franche avec toi. La raison pour laquelle je n’ai pas commenté ton beau “Westerland” :
– Je perds l’appétit de commenter certains textes quand je ressens que l’auteur / l’ami(e) ne souhaite aucune critique. – Bien que nous soyons tous amis, je fais de mon mieux pour ne pas soumettre trop de commentaires “ami-ami”s. – Les commentaires poétiques sous un texte m’empêchent d’adhérer. Dieu merci, nous n’en avons pas trop sur ce site. Je trouve tes lyriques réponses (bien obligé / j’adore / etc.), à ce type de commentaire, sincères. Tu as le droit d’en demander plus (malgré la charte). En même temps, je me permets le luxe de m’énerver quand j’en vois un. Dommage pour l’auteur qui obtiendra alors un commentaire de moins.
P.S. Quant à ton “Westerland“, il est vraiment ravissant. C’est principalement le pronom relatif “où” au début du deuxième vers qui m’a empêché de le classer comme un haïku classique. L’une des caractéristiques les plus importantes de ce dernier est la nature fragmentaire des vers. Les deux images du premier et du deuxième vers ne peuvent être reliées que par le troisième vers plutôt que par un pronom relatif au début du deuxième vers.
S’il te plaît, ne te fâche pas. Nous restons ami-ami. Sourire.
Ton amie dévouée, Purana
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Le haïku, c’est comme le caviar, il y a le vrai haïku et le succédané de haïku !!!
C’est vrai que j’étais assez satisfait de mon Westerland. Un peu de narcissisme n’a jamais nui au poète, non ? !!! Rires !
C’est vrai aussi que la plupart des commentaires sous ce texte expliquent pourquoi tu as pu t’en détourner et t’énerver un peu. Je comprends que tu aies voulu rester au-dessus d’une telle discussion.
Pourtant, j’apprécie beaucoup aujourd’hui ta remarque technique, claire et sincère, concernant le pronom relatif “où” et les liens attendus entre les vers : je continue à aimer ce que j’ai écrit (comme le plus souvent !!! 😊), mais j’admets que cela reste encore imparfait et je te remercie de m’avoir dit pourquoi !
Jamais je ne renoncerai ! Je vais m’entrainer tout seul ! mais qui me dira ?
Je vais tout de même aller jusqu’au bout de mes prothèses (encore 2 je crois), peu japonisantes c’est sûr, qui ont surtout la vocation de faire sourire et pour lesquelles je n’attends nullement la pâmoison du lecteur ! Et encore merci, Purana, pour ce long commentaire.
Bravo Hermano ! Tu as encore une fois réussi à créer un “haïku libre” de 5-7-5 syllabes. Pourtant, il est suffisamment loufoque pour me plaire.
Merci pour les liens vers tes autres prothèses.
Dans l’un d’eux, tu avais promis d’écrire un vrai haïku.
J’attends avec impatience. Sourire.
Mea culpa ! J’avais pas remarqué le haïku et j’ai lu avec plaisir les précédents. Je ne pensais pas qu’on pouvait glisser de l’humour dans des vers.
Cette loufoquerie est rafraîchissante !
Merci
Merci d’avoir lu et même commenté (!) cette fantaisie en 5/7/5.
Le vrai haïku n’existe pas, je crois. Il restera toujours pour moi un mythe inatteignable, mais je continuerai d’essayer !
@Purana : à propos de véritable haïku, je viens de revisiter ce soir mes œuvres,
et je constate que quand j’essaie de me rapprocher du véritable haïku, tu en ignores le texte :
Westerland.
Bonjour Hermano,
Je n’ai jamais prétendu être une spécialiste du haïku ou de l’alexandrin.
Les experts sont créés par d’autres que les “experts” eux-mêmes, m’a dit quelqu’un. Cependant, les textes évoquant l’idée d’être le premier (5-7-5 syllabes) ou le dernier (vers en 12 syllabes) sans qu’ils ne les soient, n’échappent jamais à mon analyse. Sourire.
Pour moi, un court poème de 5-7-5 syllabes peut être délicieusement beau sans avoir besoin d’être traité en tant qu’haïku classique, ce que je considère -comme beaucoup d’autres- comme un vrai haïku.
Puisque tu le demandes, je vais être franche avec toi.
La raison pour laquelle je n’ai pas commenté ton beau “Westerland” :
– Je perds l’appétit de commenter certains textes quand je ressens que l’auteur / l’ami(e) ne souhaite aucune critique.
– Bien que nous soyons tous amis, je fais de mon mieux pour ne pas soumettre trop de commentaires “ami-ami”s.
– Les commentaires poétiques sous un texte m’empêchent d’adhérer. Dieu merci, nous n’en avons pas trop sur ce site. Je trouve tes lyriques réponses (bien obligé / j’adore / etc.), à ce type de commentaire, sincères. Tu as le droit d’en demander plus (malgré la charte). En même temps, je me permets le luxe de m’énerver quand j’en vois un. Dommage pour l’auteur qui obtiendra alors un commentaire de moins.
P.S. Quant à ton “Westerland“, il est vraiment ravissant. C’est principalement le pronom relatif “où” au début du deuxième vers qui m’a empêché de le classer comme un haïku classique. L’une des caractéristiques les plus importantes de ce dernier est la nature fragmentaire des vers. Les deux images du premier et du deuxième vers ne peuvent être reliées que par le troisième vers plutôt que par un pronom relatif au début du deuxième vers.
S’il te plaît, ne te fâche pas. Nous restons ami-ami. Sourire.
Ton amie dévouée,
Purana
Le haïku, c’est comme le caviar, il y a le vrai haïku et le succédané de haïku !!!
C’est vrai que j’étais assez satisfait de mon Westerland. Un peu de narcissisme n’a jamais nui au poète, non ? !!! Rires !
C’est vrai aussi que la plupart des commentaires sous ce texte expliquent pourquoi tu as pu t’en détourner et t’énerver un peu. Je comprends que tu aies voulu rester au-dessus d’une telle discussion.
Pourtant, j’apprécie beaucoup aujourd’hui ta remarque technique, claire et sincère, concernant le pronom relatif “où” et les liens attendus entre les vers : je continue à aimer ce que j’ai écrit (comme le plus souvent !!! 😊), mais j’admets que cela reste encore imparfait et je te remercie de m’avoir dit pourquoi !
Jamais je ne renoncerai ! Je vais m’entrainer tout seul ! mais qui me dira ?
Je vais tout de même aller jusqu’au bout de mes prothèses (encore 2 je crois), peu japonisantes c’est sûr, qui ont surtout la vocation de faire sourire et pour lesquelles je n’attends nullement la pâmoison du lecteur ! Et encore merci, Purana, pour ce long commentaire.