7 commentaires pour “ » Le savant de peu » un très court conte philosophique illustré”
Bonjour Gatsby,
Cet essai est-il bien de toi ? En effet, ce site est réservé aux publications postées par les propriétaires des textes. Cette règle vaut pour les vidéos. Si tel est bien le cas, pourrais-tu s’il te plaît publier le texte à côté de la vidéo. C’est infiniment plus facile pour apprécier et le cas échéant commenter le texte. Merci !
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Gatsby, apparemment cette vidéo n’est pas de toi puisqu’on la retrouve sur le site suivant :
De toute façon j’ai été très surpris de la trouver sur notre site.
Nous avons l’habitude d’y rencontrer un texte (poésie, nouvelle ou essai) illustré souvent par une photo.
Je me suis dit, Gatsby a voulu innover (écrasez l’habitude avant qu’elle vous écrase…) et nous présenter un essai illustré par une vidéo.
Or ce n’est pas le cas, c’est un montage terminé qu’il faut apprécier ou non.
Il n’y a pas de discussion possible sur le texte.
À quoi bon rédiger un commentaire, puisque de toute façon tout est figé et terminé ?
Ce n’est pas ma conception d’un site littéraire d’échange. Tous les autres membres du site peuvent en témoigner, je ne détiens pas la sainte parole, je suis perfectible et souvent j’ai modifié mes textes à la lumière pertinente des remarques que l’on me faisait.
Quant à juger la qualité du montage et des images de la vidéo, je m’en déclare parfaitement incapable.
J’avoue en plus, mais c’est une opinion personnelle qui n’engage que moi, ce genre de philosophie m’indispose…
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Bonsoir !
Et oui, Line, Loki, vous retrouvez cette vidéo, ainsi que d’autres sous le pseudo Hamilton , qui est le mien dans ce site d’astronomie d’amateur » Astrosurf dans lequel je sévis un peu plus depuis que j’ai de fait, un peu laissé de côté, » Oasis de poésie » . C’est un cycle et c’est ainsi !
Il s’agit effectivement d’une petite fulgurance sans autre prétention que d’illustrer quelques photos , de déclamer mon amour des choses du ciel, de ses mystères, de la poésie du spectacle céleste, et mon amour pour la science dont je rappelle qu’elle se doit de rester modeste en toutes occurrences.
Elle explique beaucoup, ses explications m’enchantent, mais elle n’explique pas tout, ni le » pourquoi » du délicieux vertige qui souvent me saisit quand je lève les yeux vers les étoiles ou les astres errants.
Loki, un texte n’est jamais figé à mon sens, tout autant qu’un modeste diaporama.
J’en ai fait et défait plus d’un et j’ai survécu !
Défaire est souvent une victoire sur son narcissisme et j’en ai besoin, comme beaucoup d’autres.
Si cette philosophie ( bien modeste ) t’indispose, je le regrette tout simplement, mais n’éprouve en aucun cas le besoin de te convertir.
Amitiés
Le texte :
Au bord d’une île, se tient un savant
Il se nomme lui-même « savant de peu »
Savant de peu de choses.
Ce savoir de peu de choses, il aime à le partager
Partager son ignorance incommensurable
L’incommensurable étendue des mystères de l’Univers
Univers qui saupoudre le ciel d’innombrables grains de lumière
Lumière du désert aux dunes mouvantes
Mouvantes autant que la Lune et Sothis, l’étincelante !
Comme le sable étincelant sur lequel l’Homme chemine à grand- peine
Peine nécessaire pour découvrir les lointaine cités promises
Un grand fleuve s’étend au bord de l’île où se tient le savant
Sur une barque il se laisse parfois emporter par cette voie sans paroles
Que les rames cessent leur battement cadencé au reflet des étoiles
Et cette voie sans paroles lui offre des notes de lyre
La musique s’épanche depuis le ciel pour rejoindre la Terre
La Terre est une île dans le grand fleuve
Au bord d’une île se tient un savant
« Savant de peu » à l’ombre d’une pyramide
Il rêve d’harmonie, de grains de sable…
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Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes comme l’a dit maitre Pangloss.
On a rendu à César ce qui est à Jules (rire).
À la lumière de tes explications, je comprends mieux la finalité de ta vidéo, que j’ai regardée plusieurs fois et que j’ai appréciée de plus en plus.
Je dois avouer que ce qui m’a indisposé c’est le mot « philosophique ». Par contre le mot « conte » me convient parfaitement. Je vois dans ton texte une ode à la beauté de l’univers et son immensité. J’y adhère totalement.
Il faut dire que je suis traumatisé par le nombre de textes de philosophie de bazar que je reçois et qu’on m’incite à renvoyer. Je revendique ma liberté de penser !
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Bonjour Loki ,
Et ben voilà, on se comprend un peu mieux.
Mon intention était tellement simple que sûrement le titre » conte « philosophique » pouvait faire craindre une expression plus sophistiquée pour des prétentions d’accès à la Sagesse.
Ceci-dit, il existe dans le texte quelques références à l’astronomie, objets célestes, constellations, certaines conceptions ( les » univers-îles » )
A toi de les trouver !
Et une référence fort modeste à la notion de » docte ignorance » à laquelle je tiens tout particulièrement pour rappeler que la science sert l’Homme, et non le contraire, elle n’explique pas tout, et n’est pas toute puissante au risque de devenir totalitaire sous prétexte d’infaillibilité. C’est probablement l’amoureux des Belles Lettres qui cause aussi un peu !
Pascal : « … L’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d’où ils étaient partis ; mais c’est une ignorance savante qui se connaît »5.
Et pour conclure, ma petite prose commence par un clin d’œil, une homophonie pourrais-je dire » Au bord d’une île « …. » Au bord du Nil » ( d’où la musique d’accompagnement pour ce savant…égyptien? 🙄✨🌓😉
Amitiés
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Merci Gatsby d’avoir publié ton texte, ce qui permet d’en apprécier mieux les finesses.
L’univers est très poétique, j’aime que tu saupoudres le ciel de grains de lumière, que tu fasses étinceler les dunes pour nous. J’aime la modestie du savant qui face à l’univers infini, prend du recul, replace la Terre dans ce contexte et descend jusqu’au grain de sable, conscient de l’immensité et de sa modeste place dans le grand Tout. J’aime bien aussi les jolis jeux de mots, décalages subtils qui montrent que le savant ne se prend pas au sérieux; le bord d’une île, la voie sans paroles…
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Merci Line pour ta relecture qui correspond bien à la toile de fond de ce modeste vagabondage.
» Et cette voie sans paroles lui offre des notes de lyre
La musique s’épanche depuis le ciel pour rejoindre la Terre «
C’est vrai, ce savant poète ne se prend pas au sérieux pour évoquer la voie lactée et la constellation de La lyre qui illuminent si bien les ciels d’été .
La voie lactée sur laquelle notre système solaire est situé en périphérie, et dont nous regardons le cœur en été ( d’où la profusion d’étoiles ), cette épanchement qui est une part de notre propre galaxie, galaxie dont nous sommes donc spectateurs !
Moi, quand je regarde la voûte céleste, j’entends toujours une musique.
Bonjour Gatsby,
Cet essai est-il bien de toi ? En effet, ce site est réservé aux publications postées par les propriétaires des textes. Cette règle vaut pour les vidéos. Si tel est bien le cas, pourrais-tu s’il te plaît publier le texte à côté de la vidéo. C’est infiniment plus facile pour apprécier et le cas échéant commenter le texte. Merci !
Gatsby, apparemment cette vidéo n’est pas de toi puisqu’on la retrouve sur le site suivant :
http://www.astrosurf.com/topic/143436-le-savant-de-peu/
De toute façon j’ai été très surpris de la trouver sur notre site.
Nous avons l’habitude d’y rencontrer un texte (poésie, nouvelle ou essai) illustré souvent par une photo.
Je me suis dit, Gatsby a voulu innover (écrasez l’habitude avant qu’elle vous écrase…) et nous présenter un essai illustré par une vidéo.
Or ce n’est pas le cas, c’est un montage terminé qu’il faut apprécier ou non.
Il n’y a pas de discussion possible sur le texte.
À quoi bon rédiger un commentaire, puisque de toute façon tout est figé et terminé ?
Ce n’est pas ma conception d’un site littéraire d’échange. Tous les autres membres du site peuvent en témoigner, je ne détiens pas la sainte parole, je suis perfectible et souvent j’ai modifié mes textes à la lumière pertinente des remarques que l’on me faisait.
Quant à juger la qualité du montage et des images de la vidéo, je m’en déclare parfaitement incapable.
J’avoue en plus, mais c’est une opinion personnelle qui n’engage que moi, ce genre de philosophie m’indispose…
Bonsoir !
Et oui, Line, Loki, vous retrouvez cette vidéo, ainsi que d’autres sous le pseudo Hamilton , qui est le mien dans ce site d’astronomie d’amateur » Astrosurf dans lequel je sévis un peu plus depuis que j’ai de fait, un peu laissé de côté, » Oasis de poésie » . C’est un cycle et c’est ainsi !
Il s’agit effectivement d’une petite fulgurance sans autre prétention que d’illustrer quelques photos , de déclamer mon amour des choses du ciel, de ses mystères, de la poésie du spectacle céleste, et mon amour pour la science dont je rappelle qu’elle se doit de rester modeste en toutes occurrences.
Elle explique beaucoup, ses explications m’enchantent, mais elle n’explique pas tout, ni le » pourquoi » du délicieux vertige qui souvent me saisit quand je lève les yeux vers les étoiles ou les astres errants.
Loki, un texte n’est jamais figé à mon sens, tout autant qu’un modeste diaporama.
J’en ai fait et défait plus d’un et j’ai survécu !
Défaire est souvent une victoire sur son narcissisme et j’en ai besoin, comme beaucoup d’autres.
Si cette philosophie ( bien modeste ) t’indispose, je le regrette tout simplement, mais n’éprouve en aucun cas le besoin de te convertir.
Amitiés
Le texte :
Au bord d’une île, se tient un savant
Il se nomme lui-même « savant de peu »
Savant de peu de choses.
Ce savoir de peu de choses, il aime à le partager
Partager son ignorance incommensurable
L’incommensurable étendue des mystères de l’Univers
Univers qui saupoudre le ciel d’innombrables grains de lumière
Lumière du désert aux dunes mouvantes
Mouvantes autant que la Lune et Sothis, l’étincelante !
Comme le sable étincelant sur lequel l’Homme chemine à grand- peine
Peine nécessaire pour découvrir les lointaine cités promises
Un grand fleuve s’étend au bord de l’île où se tient le savant
Sur une barque il se laisse parfois emporter par cette voie sans paroles
Que les rames cessent leur battement cadencé au reflet des étoiles
Et cette voie sans paroles lui offre des notes de lyre
La musique s’épanche depuis le ciel pour rejoindre la Terre
La Terre est une île dans le grand fleuve
Au bord d’une île se tient un savant
« Savant de peu » à l’ombre d’une pyramide
Il rêve d’harmonie, de grains de sable…
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes comme l’a dit maitre Pangloss.
On a rendu à César ce qui est à Jules (rire).
À la lumière de tes explications, je comprends mieux la finalité de ta vidéo, que j’ai regardée plusieurs fois et que j’ai appréciée de plus en plus.
Je dois avouer que ce qui m’a indisposé c’est le mot « philosophique ». Par contre le mot « conte » me convient parfaitement. Je vois dans ton texte une ode à la beauté de l’univers et son immensité. J’y adhère totalement.
Il faut dire que je suis traumatisé par le nombre de textes de philosophie de bazar que je reçois et qu’on m’incite à renvoyer. Je revendique ma liberté de penser !
Bonjour Loki ,
Et ben voilà, on se comprend un peu mieux.
Mon intention était tellement simple que sûrement le titre » conte « philosophique » pouvait faire craindre une expression plus sophistiquée pour des prétentions d’accès à la Sagesse.
Ceci-dit, il existe dans le texte quelques références à l’astronomie, objets célestes, constellations, certaines conceptions ( les » univers-îles » )
A toi de les trouver !
Et une référence fort modeste à la notion de » docte ignorance » à laquelle je tiens tout particulièrement pour rappeler que la science sert l’Homme, et non le contraire, elle n’explique pas tout, et n’est pas toute puissante au risque de devenir totalitaire sous prétexte d’infaillibilité. C’est probablement l’amoureux des Belles Lettres qui cause aussi un peu !
Pascal : « … L’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d’où ils étaient partis ; mais c’est une ignorance savante qui se connaît »5.
Et pour conclure, ma petite prose commence par un clin d’œil, une homophonie pourrais-je dire » Au bord d’une île « …. » Au bord du Nil » ( d’où la musique d’accompagnement pour ce savant…égyptien? 🙄✨🌓😉
Amitiés
Merci Gatsby d’avoir publié ton texte, ce qui permet d’en apprécier mieux les finesses.
L’univers est très poétique, j’aime que tu saupoudres le ciel de grains de lumière, que tu fasses étinceler les dunes pour nous. J’aime la modestie du savant qui face à l’univers infini, prend du recul, replace la Terre dans ce contexte et descend jusqu’au grain de sable, conscient de l’immensité et de sa modeste place dans le grand Tout. J’aime bien aussi les jolis jeux de mots, décalages subtils qui montrent que le savant ne se prend pas au sérieux; le bord d’une île, la voie sans paroles…
Merci Line pour ta relecture qui correspond bien à la toile de fond de ce modeste vagabondage.
» Et cette voie sans paroles lui offre des notes de lyre
La musique s’épanche depuis le ciel pour rejoindre la Terre «
C’est vrai, ce savant poète ne se prend pas au sérieux pour évoquer la voie lactée et la constellation de La lyre qui illuminent si bien les ciels d’été .
La voie lactée sur laquelle notre système solaire est situé en périphérie, et dont nous regardons le cœur en été ( d’où la profusion d’étoiles ), cette épanchement qui est une part de notre propre galaxie, galaxie dont nous sommes donc spectateurs !
Moi, quand je regarde la voûte céleste, j’entends toujours une musique.
Amitiés