Dans le jardin des souvenirs où les fleurs jamais ne fanent, il y a ton regard, ton sourire éclatant comme une étoile filante.
Tes mains qui ont guidé mes premiers pas hésitants aujourd’hui me manquent.
Ton rire résonne encore, doux écho dans ma mémoire, comme un murmure tendre, une caresse, une histoire.
Tu étais la lumière dans mes jours les plus sombres, et même absent, tu continues à illuminer encore mes songes.
Deux années ont passé depuis que tu as rejoint l’autre rive,
Deux années de silence, de chagrin inouï.
Mais chaque soir, je ferme les yeux et je te retrouve, je te parle et tu me couvres de plumes légères, soyeuses et blanches telle une caresse où ton amour toujours me couvre.
Le temps n’efface rien !
Il adoucit seulement les blessures de l’âme, les cris du coeur tremblant.
Tu es gravé en moi comme un tatouage sacré.
Ton amour me guide encore comme un phare éclairé dans la nuit.
Et dans les larmes discrètes, coulant doucement, pour toi je continue avec courage et tendresse à marcher dans ce monde.
Ton souvenir, papa, est un Trésor, MON TRESOR, un doux chant d’espérance, un lien éternel, une infinie présence !
Un texte magnifique que chacun ayant eu un père aimant pourra apprécier !
C’est vrai que le temps n’efface rien…
Même au crépuscule de ma vie, le mien est gravé en moi comme un tatouage sacré.
Je n’ai qu’un regret : ne pas l’avoir plus aimé quand il était là…
Mais quand on est jeune, on n’a pas conscience de ces choses. La vie est ainsi faite on ne peut revenir en arrière.
Cela est peut-être ridicule, mais quand j’entends la chanson de Daniel Guichard, « Mon vieux », je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes en souvenir de mon père…
Bonjour Jelsa et bienvenue !
Merci pour ce texte doux, limpide et sensible.
J’aime beaucoup le passage :
Tu es gravé en moi comme un tatouage sacré.
Ton amour me guide encore comme un phare éclairé dans la nuit.
Et dans les larmes discrètes, coulant doucement, pour toi je continue avec courage et tendresse à marcher dans ce monde.
Et quelle image magnifique et vraie, ce tatouage gravé pour toujours, à même la chair. Un tatouage de guerrier(e), qui protège du mauvais sort et rend fort.
@Loki, merci pour l’évocation de Daniel Guichard. « Mon vieux » n’a, à mon sens, pas pris une ride.
Un texte très émouvant dans lequel toutes celles et eux qui ont perdu leur père peuvent se reconnaître. On y lit le mystère de la présence des êtres chers disparus, que nous gardons dans nos coeurs, éternelles fleurs du jardin de nos souvenirs.
Merci Jelsa.
Dans l’attente d’autres textes de toi.
Je ne sais que dire, et devant cet appel poignant j’ai peur de briser un respectueux silence.
Oui, on se sent submergé comme cela par une foule de souvenirs, souvent de toutes petites choses quelquefois oubliées depuis longtemps et qui reviennent à la fois nous assaillir et nous bercer, nous laissant une grande douleur qui se transformera en nostalgie ou en mélancolie, en se parant d’une couleur sépia. Images immortalisées sur un papier encore glacé.
Merci Jesla pour ce texte si personnel et si sensible.