Pour une humaine de marque Juive et moi de marque Kabyle
Isabelle tu me blesses
Tu me fracasses
Mais rien de ne casse
Et jamais ça ne cesse
Immortelles sont mes pensées
Stables ou instables mais fortifiées
Je serai une guerrière aimée
Et la vie m’offrira ce que j’ai méritée
Isabelle tu es ma plume
Alors que la guerre crée tant d’amertume
Alors que nos peuples restent sans scrupule
Alors que nous avons combattu et traversé la même brume
La Méditerranée si profonde a abandonné tant de monde
Qui que l’on soit, on est devenue vagabonde
La vie, sans cadeaux, a été immonde
Malgré notre adaptabilité à ce demi monde !
pour mon amie Isabelle la guerrière aimée
Honey81 je m’étonne que personne n’ait commenté ton texte.
Moi qui suis loin d’être un poète je ne m’y risque pas. D’ailleurs est-ce un poème, puisqu’il figure dans “Autres textes” ?
Je crois comprendre que le sujet s’intègre dans la situation tendue actuelle !
Je ne me hasarde pas à le commenter compte tenu du contexte hypersensible.
Merci pour votre commentaire Loki et surtout merci de me lire! Pour répondre à votre question, je ne savais pas où faire figurer ce texte que j’ai gribouillé rapidement pour justement brusquer les aprioris et ouvrir les esprits positivement malgré le contexte hypersensible pour certains effectivement ! Car d’autres sont capable de relativiser pour éviter les tensions !
Je vous remercie humblement!
Bonjour Honey81, Je lis ce poème comme une ode à l’amitié, un sentiment assez fort pour faire fi des étiquettes que nous portons tous, ce que tu appelles joliment les “marques”. Qu’il est bon de ne pas s’arrêter aux marques qui nous cloisonnent et donnent une vision tronquée de notre humanité. Ah si seulement au-delà de nos désaccords, des conflits qui nous traversent nous puissions garder cette faculté de nous accorder suffisamment d’amour ou d’amitié pour nous parler envers et malgré tout.
Bonsoir Line, effectivement c’est une vrai ode à l’amitié que j’ai griffonné en compagnie de mon amie car l’amitié la vraie supprime les races et ne laissent en nous que les marques du passé. Merci pour votre commentaire et votre lecture ! Bien à vous