Que j’aime l’ambiance mélancolique de cette pluie d’automne !
Je me promène entourée de bruyère dans la douce lumière des feuilles mordorées, ramassant par-ci par-là un champignon que je connais bien.
Moi c’est Mathilde, petite fille de 10 ans absorbée dans ma rêverie, parfois le nez en l’air. Une envie me prend de sauter dans cette jolie flaque qui reflète le ciel gris et les sommets des pins. Oups ! Les pins disparus…. mais voilà qu’un chat de gouttière semble se demander ce qui m’a pris tout à coup… et le regard attiré par un feu de cheminée au loin, je décide de rentrer ; maman m’aura bien préparé un chocolat chaud !
Bienvenue à l’oasis d’écriture, et merci d’avoir retranscrit ce texte au délicieux goût d’enfance. Malgré la contrainte de placer dix mots imposés, tu as su produire un texte fluide qui met joliment en scène une enfant joyeuse, rêveuse, pleine de vie et en harmonie avec la nature et la vie en général. L’utilisation du “je” ajoute à la vivacité du récit. Merci Cynthia !
Merci Cynthia et bienvenue.
Ce court texte nous incite, invite à la rêverie automnale, de toutes les saisons l’automne est bien celle qui nous porte le plus à rêver, petits et grands, ces derniers y ajoutant souvent une note de mélancolie et de nostalgie, que l’on sent ici dans cette attente du chocolat chaud préparé par maman, doux souvenir d’enfance.. Et dire qu’il y a des contrées qui ne connaissent pas l’automne…
Bonsoir Cynthia,
J’ai lu ton texte avec plaisir ; tu évoques bien l’automne, ses couleurs, l’ambiance, l’environnement et l’enfance!
Merci et bienvenue!
Bienvenue à l’oasis d’écriture, et merci d’avoir retranscrit ce texte au délicieux goût d’enfance. Bienvenue !
Mais je crains que cette merveilleuse vision ne soit maintenant que celle d’un automne passé.
Avec les bouleversements qu’entraînent les variations actuelles du climat, nos enfants auront du mal à retrouver une vision idyllique de cette saison !
Pour moi, l’automne, c’était la fin de l’été, le retour à l’école. On ramassait dans la cour des feuilles jaunies et leurs queues nous servaient de casse-tête pour nous battre en riant.
Dans les bois et les parcs, nous ramassions les marrons et les glands.
Venait ensuite le mois de novembre avec la Toussaint. Je me souviens de ce brouillard fin et glacé qui entourait les tombes dans les cimetières. Il assourdissait bruits et j’ose dire qu’il régnait presque un silence de mort.
Avec la température des mers et des océans qui ne cesse de croître, cette saison a cessé d’être douce et mélancolique. En Europe les plus fines de l’automne ont été remplacées par des torrents d’eau qui engloutissent les campagnes et les villes.
Pauvre chat de gouttière je ne vois dans ses yeux que des reproches. Nous savions et nous n’avons rien fait…
Une jolie parenthèse dans l’automne humide. Je me fais éclabousser par la petite Mathilde, spontanée et joueuse.
Merci Cynthia