À égrener le temps, il nous reste parfois un vieux blues aux creux des paumes.
Mille ans déjà…
Ils en savent long sur moi
Les roseaux sous le vent
Et les blocs de pierre
Des cathédrales
Les forêts de chênes
Et les plages orange
Mais les hommes, eux
Qui ne me regardent jamais
Savent-ils ?
Savent-ils les sentiments
De laine mouillée
Les idées coupables
Les petites lâchetés
Au goût de grain de sable
Les larmes du dedans
Qui ne brisent pas les digues
Les prières amères et lentes
Qui vident l’espoir
Et ce grand clou
Dans le cœur