Prenez connaissance des consignes au fur et à mesure pour ne pas être influencé(e) par la suite, votre texte sera plus surprenant !
1 – Choisissez d’abord une de ces trois images …
– Écrivez pendant quelques minutes ce que vous inspire cette image (mots, phrases, expressions…)
Crédits artistiques : La danse / Photo Gary Winogrand – La plage / Photo Martin Parr – La grange / Peinture Christen Købke
– Prenez une ou deux minutes pour lister des détails de cette image
ARRÊTEZ ICI LA LECTURE DES CONSIGNES ET REPRENEZ-LÀ LORSQUE VOUS AUREZ ÉCRIT LES MOTS, PHRASES, EXPRESSIONS, DÉTAILS… À PARTIR DE L’IMAGE CHOISIE.
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2 – Suite des consignes :
Retrouvez maintenant ci-dessous l’image que vous avez choisie et,
en écoutant une des 4 musiques proposées,
écrivez ce qui se passe ou ce qui va se passer dans le film…
Si vous êtes curieuse ou curieux, vous pourrez ensuite,
écrire un deuxième texte à partir de la même image
en vous laissant inspirer par une autre musique…
Blues
Aventure
Thriller
Romance
Blues
Aventure
Thriller
Romance
Blues
Aventure
Thriller
Romance
Crédits artistiques musiques : Blues: Chet Baker / Almost Blue – Aventure: Vangelis / Christophe Colomb –
Thriller: Bernard Herrmann / Psychose – Romance: Tchaïkovski / Casse-Noisette
3 – Merci de publier vos textes ci-dessous dans les commentaires,
en indiquant au début du texte les références de l’image et de la photo (exemple : La grange / Romance).
Plage / Thriller
#Nice #PromenadeDesAnglais #cestlepied #vacances #PerfectDay #Waouh
Ça y est, j’ai posté ma photo sur Insta. 1er jour de vacances sur la côte d’Azur. Grand beau temps.
Pendant ce temps-là, il fait moche à Paris. Lola, Karim et Chloé doivent être en réunion avec la patronne… Et moi je me prélasse et j’étrenne mon beau vernis rouge géranium de chez Dior. Trop bien ! « Ah, qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de nous… »
Ce serait encore mieux si la gamine d’à côté arrêtait de se plaindre à sa mère. J’vous jure, on devrait interdire les gosses à la plage !
Et le type en short bleu qui laisse ses affaires en tas. Ça me gâche la vue et ça fait tache sur la photo… enfin !
Tiens, on dirait qu’il y a des dauphins là-bas. Pas farouches, dis-donc. Ils paraît qu’ils aiment la compagnie des humains, d’ailleurs ils se rapprochent. Dommage que mon vernis ne soit pas encore sec et que je ne puisse pas me lever. Le type en bleu se dirige vers eux, ça doit être cool de nager parmi les dauphins !
C’est bizarre, il revient à toute allure… Pourquoi les gens s’agitent ? Ça commence à crier partout, c’est flippant ! Mes jumelles doivent être au fond de mon sac flamant rose… Voyons…Où est la mise au point ? Ça y est. Nom de Dieu, ce sont des requins, ils ont l’air drôlement gros ! Faut que je filme ça ! Le type est à 100 mètres de la plage, il crawle tant qu’il peut… Je ne le vois plus, où est-il ? Nooon, c’est pas vrai ! Le requin le tient dans sa gueule et joue avec lui..
Au secours !
Tout le monde plie ses affaires et court dans tous les sens…
J’entends un hurlement sur ma droite, la gamine en maillot rose s’est fait happer par une autre bestiole encore plus grosse…
Des maîtres-nageurs arrivent en jet-ski et tentent d’éloigner les bestioles avec des gaffes, mais elles sont de plus en plus nombreuses.
Je tiens un scoop, là. Filme ma fille, filme. Sûr que ça va intéresser TF1. Cadre bien sur la mère : la pauvre, c’est horriiible !!!
Je vais essayer de faire un gros plan sur les requins. Super impressionnant de voir d’aussi près leurs dents en lames de rasoir…
Aaaaah..Au secours, à l’aide !
La vidéo continue de tourner, les images sautent, on entend des bruits sourds, des cris.
À l’écran, du sable puis un pied déchiqueté aux ongles vernis.
Ça va sûrement passer sur TF1.
La plage / blues
Trop de lumière, trop de couleurs autour de moi.
Et ce bleu éclatant si mal assorti aux bleus de mon âme…
Aux petites heures du jour, tu as posé tes lèvres sur les miennes après un dernier slow. Le pianiste jouait une mélodie si douce et si déchirante…
Alors je suis venue traîner ma peine sur la plage vide, mes escarpins à la main.
Dans mes souvenirs ne surnagent plus que des fragments brillants et coupants comme des morceaux de miroir où se reflètent nos souvenirs heureux : nos balades au bord de la mer, nos virées insouciantes dans les boîtes de nuit, nos discussions infinies, la dolce vita rafraichissante comme une fontaine de champagne…
Je m’abrite comme je peux derrière des lunettes noires.
Azur, insupportable azur…
< La grange/Thriller >
Émilie avait traversé la passerelle qui menait à l’entrée de la maison alors que ses deux frères étaient restés en retrait. La jeune fille frappa à la porte.
C’était une maison tout de bois, adossée au coteau, dominant le village. Les trois enfants avaient longtemps hésité avant de se présenter à l’homme qui vivait là et qui sortait de prison. Son âge avancé faisait dire aux villageois qu’il avait passé de nombreuses années en réclusion. A sa sortie il avait emménagé avec l’homme qui vivait là et qui avait disparut depuis. Dès lors on l’appelait l’ogre. Il ne descendait que rarement parmi les hommes, au village. De caractère éruptif, excessif, toute la vallée le craignait.
La curiosité des trois enfants avait finalement été plus forte que la peur que le propriétaire des lieux leur inspirait. Ils étaient montés, dans un premier temps, le cœur léger. La nervosité les avait envahi quand ils avaient dépassé les dernières maisons du bourg. Enfin, après être resté irrésolue de longue minutes à la vue de la maison de l’ogre, Émilie avait finit par s’élancer en donnant rapidement la consigne à ses frères de rester en arrière.
La porte s’ouvrit sur un homme mince, le visage marqué par des années de méfiance. Il jeta un coup d’œil rapide à la jeune fille puis remarqua les deux garçons plus loin, dans l’ombre des chênes.
– Qu’est-ce que tu veux ?
Émilie hasarda, non sans timidité, une raison à sa visite :
– C’est pour Halloween.
– Halloween au milieu du mois de novembre ?! L’homme se mit à éclater de rire. Crois-moi, j’en ai connu des menteurs. J’ai même connu que ça. Tu apprendras à mieux mentir, vas… en attendant tu as bien mérité quelques bonbons, je vais voir ce que j’ai.
Il disparut dans un pièce voisine en laissant la porte ouverte. Émilie avança la tête pour découvrir les lieux. Elle cherchait quelque chose. Son regard s’arrêta sur une baie vitrée qui faisait face à l’entrée. Elle fit signe à ces petits frères de la suivre et s’engagea dans la maison. C’était un salon bas de plafond, aux murs recouverts de lambris. Les quatre coins de la pièce restaient dans l’ombre alors que seul le pas de la fenêtre profitait de la lumière du jour. Une lumière froide, d’un automne se donnant des airs d’hiver.
La fratrie se précipita sur la baie vitrée pour contempler la vue qu’elle offrait. D’ici on voyait toute la vallée, le village et l’imposant versant opposé. Tous les risques que les enfants avaient pris en entrant chez l’ogre étaient récompensés. Le jeu en valait la chandelle, Ils profitaient de la vue que tous les habitants de la vallée enviaient, tellement absorbés par la vision qui s’offrait à eux qu’ils n’entendirent pas l’ogre revenir dans la pièce.
La danse – Thriller
Elle hurle !
Olga vient de sentir le coup fatal qui lui transperce la moëlle épinière. L’homme la tient bien serrée contre lui et il enfonce l’aiguille, c’est son mode opératoire habituel quand il veut se débarrasser d’une femme. Le cri s’élève au-dessus des notes des cuivres et des violons de cette valse virevoltante. L’orchestre s’arrête peu à peu de jouer, comme dans une fugue à l’envers. Les danseurs restent figés sur la piste.
Elle hurle et elle n’y croit pas ; elle regarde horrifiée cet homme qui l’a séduite hier et se cramponne à lui dans cette dernière valse. Ses ongles délicats s’enfoncent dans l’épaule de son partenaire, elle se sent défaillir. Olga a compris, elle vient de comprendre trop tard que cet homme élégant, entre deux âges, auquel elle était prête à s’abandonner, n’est qu’un agent double. Il sait qu’elle le sait maintenant, et il continue d’enfoncer l’aiguille au curare dans la moëlle épinière, sous la chair si tendre. C’est vrai que le grand décolleté dans le dos d’Olga lui facilite la tâche. Il la trouve si belle dans ce dernier cri qui ne s’arrête plus.
Une manière bien originale et bien élégante d’en finir, a-t-elle juste le temps de penser avant de s’écrouler morte sur la piste.
La danse – Aventure
Elle est radieuse. Il la serre fort.
Demain, ils ouvrent leur grande salle de music-hall à Broadway. Leur salle ! Le succès est assuré, ils en sont maintenant certains, tout est réservé pour plusieurs semaines.
Ce soir, ils ont offert ce grand bal privé dans le hall du « Maddy & John », c’est ainsi qu’ils ont nommé la salle. Maddy et John, ce sont eux. Ils ont envie de crier leur joie, ils ont enfin réussi après tant d’efforts menés dans l’ombre, après tant d’années de galère. Leur entreprise a réussi, le rêve de leur vie est enfin accompli… à coup de faux billets il est vrai, mais on s’en moque maintenant, personne ne le saura jamais, et ils tournent, tournent, tournent.
Tremblante d’excitation, elle crache sa joie de les avoir tous bernés, tous ces orgueilleux, tous ces faux artistes qui n’avaient pas deux sous de talent, et tous ceux-là qui les regardaient de haut, avec mépris, elle leur crache maintenant à la figure. Maddy et John ont gagné !
Oui, ils ont gagné ! Ce grand bal d’ouverture est un triomphe ! Tous les journalistes sont là et Maddy et John tournent et tournent sous les flashes des photographes. Ils se sentent au seuil d’une nouvelle vie, ils respirent, c’est le grand commencement et pourtant c’est la fin du film … « The end » va bientôt apparaitre en lettres scintillantes sur ce visage radieux.
La danse
Tu la vois tout de suite. Tu ne vois qu’elle, assise au fond de la salle de bal. Sa beauté sombre, ses cheveux brillants tirées en arrière, ses boucles pendantes sertis de diamants. Et puis son air immensément triste qui te bouleverse. Tu t’approches d’elle et l’invite.
Surprise : elle est grande, presque aussi grande que toi. Elle se lève, elle se déploie, avance d’un pas rapide vers la piste de danse. Avec une assurance inattendue. Vous vous élancez et tournez. Vous tournez, tournez, oubliez les couples qui vous entourent, oubliez le public indifférent. Tu sens ses longues mains aux ongles rouges qui t’enserrent les épaules. Tu dis quelques banalités, esquisse quelques facéties. Elle éclate de rire. Un rire profond, énorme. Un rire de gorge qui la fait trembler tout entière et l’agite. Tu ne saurais dire si c’est de la joie ou de la colère. Son sourire, sa bouche te captivent.
L’orchestre achève son morceau. Vous vous arrêtez, essoufflés. Tu te sens ébahi, médusé, hors du temps. Tu marches comme sur un champ de neige. Elle te prend par la main, t’emmène au fond de la salle de bal. Là où elle était précédemment assise. Dans l’ombre.
Elle se penche vers toi, te susurre des mots doux à l’oreille, rit à nouveau. Tu sens sa peau, son parfum, tout de musc et d’ambre. Tu chavires. Elle t’embrasse, effleure ton cou de ses lèvres… Et puis ses dents acérées se referment avec voracité sur la chair rose et tendre de ta nuque.
La danse / blues
Trente ans. Trente 4 novembre. Chacun dans leur monde écoute ce même morceau de blues. Ils ne savent même pas si l’autre est encore en vie, si il y pense aussi. Mais, oui, ils y pensent tous les deux !
Cette nuit a marqué leur vie d’une manière inattendue. C’était au départ une soirée mondaine, du champagne, de belles tenues, un orchestre.
Une soirée durant laquelle elle et lui se sont très vite vus et reconnus. Ils s’étaient déjà croisés quelques mois auparavant, mais étaient accompagnés chacun d’un autre encombrant.
Ce 4 novembre, ils avaient dansé et ri. La nuit s’était prolongée dans une chambre à l’hôtel au-dessus. Ils n’avaient pas beaucoup parlé sauf pour rire. Les éclats de leurs voix résonnaient dans les couloirs.
Il n’y avait eu aucune promesse, aucun échange de téléphone. Ils ne savaient même pas leur véritable nom. C’était comme cela et nul besoin d’en faire plus.
Si le hasard les avait mis sur leur route respective, ce même hasard ferait le reste. Version romantique ou folle de la vie !
Ils s’étaient croisés à maintes reprises sans le savoir.
Lui rêvait encore de ce sourire, de cette main sur son épaule. Il respirait souvent ce parfum oriental dans les magasins.
Elle avait conservé la douceur de cette nuque.
Lui était devenu peintre pensant reproduire un jour la clarté de sa peau.
Elle écrivait pour revivre ces précieuses heures.
Leur entourage avait cherché à les détourner de cette pathétique histoire de non-amour mais ils résistaient. Leurs deux vies s’étaient construites sur une nuit blanche.
Mieux valait vivre cette nostalgie heureuse qu’un quotidien rêche et vide.
La danse – Trhiller
Lui je ne le lâcherai pas.
Je le pense déjà presqu’amoureux de moi. Nous rions, nous tournons et il se laisse étourdir par la danse. Il se dit « Celle-là je la tiens » et je ne fais rien pour le démentir. Je sens bien qu’il se pose quelques questions, que je l’intrigue un peu mais il ne sait rien, il ne peut se douter. Bientôt il me dira des mots doux et dans une danse lente et voluptueuse je l’écouterai en glissant ma tête sur son épaule. La soirée sera longue et agréable pour lui, il m’offrira du champagne, il se grisera, me fera des confidences, il se fera pressant et tentera sans doute de m’embrasser, je ne résisterai pas et laisserai s’installer une intime complicité pour finalement lui proposer un verre chez moi. Etonné plus que surpris par mon audace il acceptera. Il sera tard et nous boirons ce verre sur une musique lancinante, je m’absenterai quelques minutes pour revêtir une tenue suggestive, mes tétons à peine dissimulés et dressés sous le satin qui, plus bas, ondulera légèrement sur les poils de mon pubis. Je sais que je suis belle, je sais qu’il me prendra dans ses bras et lentement je déferai sa cravate et la laisserai glisser au sol, puis je déboutonnerai sa chemise et l’instant sera venu. Je plongerai ces longues dents blanche dans sa gorge nue, ces dents blanches dont il faisait l’éloge à la danse.
Je me gaverai de son sang.
Après avoir écrit celui-ci je viens de prendre connaissance des autres textes pour me rendre compte que Philippe B. avait eu la même idée. Désolé Philippe. tant pis je publie quand même.
Mais… Chamans, il n’y a pas de mal, au contraire ! Pour ma part, cela m’intéresse beaucoup dans les ateliers de trouver de tels échos et de telles coïncidences qui ont alors quelque chose de magique.
Un petit message tant que je suis là : Vous pouvez tous tenter de nouveau votre chance !
Je trouve tous ces textes vraiment bons et j’en redemande !
(La grange-Romance)
Le soleil avait disparu ; la ferme était silencieuse ; les animaux étaient rentrés ; les fermiers, mes patrons, étaient au lit. Je faisais un brin de toilette avant d’aller dormir.
Un croissant de lune veillait sur le domaine ; la Grande Ourse éclairait un coin de ciel.
Soudain j’entendis frapper à la porte de la cuisine ; un bel homme, à cheval, me demanda l’hospitalité ; il était grand ; il avait le teint basané et de longs cheveux noirs ; c’était un étranger de passage, un vendeur d’étoffes.
La lune me souriait et me dit d’accepter.
Je lui réchauffai du rôti, des pommes de terre et des navets ; je lui offris un verre de vin. Après son repas, il m’entraîna dans la grange ; on se coucha dans le foin.
Que c’était bon !
Il avait de beaux yeux verts et la peau douce.
La lune me souriait et me protégeait.
Quand je me réveillai, l’homme avait disparu ; la lune était encore dans le ciel ; elle me sourit…
La plage. Thriller
Il faut que je vous raconte, parce que franchement cette histoire de pied vaut son pesant d’étrangeté.
Vous pourriez croire qu’il s’agit de mon pied. Les hypothèses ne manquent pas : Elle a mis son pied au premier plan pour exhiber son beau vernis à ongle, son bronzage parfaitement dosé, il est là pour la profondeur de champ ou pour laisser deviner aux plus imaginatifs le corps à demi nu qui le prolonge (pas trop mal je dois l’avouer), pour faire sentir cet instant de torpeur (que je ne savoure pas encore, niaiseux, puisque je prends la photo !) où, offerte aux rayons du soleil et les paupières closes, elle s’extrait à l’agitation environnante, et tant d’autres choses encore.
Et bien non il ne s’agit pas de mon pied !
C’est un pied que j’ai découvert sur la plage. Un pied seul ! Ah! Je vous ai épargné sur l’image le sang coagulé et l’os impeccablement scié. Vous imaginez mon horreur et ma surprise ! Et le plus étrange était l’indifférence des gens. Ils ne pouvaient pas ne pas l’avoir vu mais il avaient choisi de l’ignorer, soit en y tournant le dos soit en s’installant suffisamment loin. J’ai commencé par gamberger un peu : ce pied aura échappé du sac poubelle de l’assassin ayant découpé sa victime, pour en précipiter les morceaux dans la mer. Ou alors il s’agit d’une vengeance, d’un châtiment et ce pied aura volontairement été laissé sur les galets pour que l’amant adultère le reconnaisse sur le lieu du rendez-vous « Le voici, salaud ! Le pied que tu as voulu prendre ! ». Bref je me perdais en conjectures macabres. Puis je me suis dit qu’il était inutile de prévenir la police sans doute déjà informée, et j’ai pris cette photo que je n’ai pas souhaitée aussi gore que la sanglante réalité. Je ne voulais ni vous choquer ni vous inquiéter, juste vous faire part de cet évènement quand même très insolite. Je me suis éloignée de l’endroit et me voici étendue sur ma serviette de plage, une douce chaleur parcourt mon corps tout entier, alangui. Me parvient le son lancinant et répétitif du sac (!) et du ressac. Au loin des cris d’enfants heureux se perdent dans le fracas des vagues.
Au fond je ne vaux pas mieux que tous ces gens, au moins eux ils n’ont pas pris de photo.
Ah ! Au fait, je vais me vernir les ongles des pieds, c’est quand même très chic !
Merci pour vos contributions réjouissantes !
Le prochain atelier en ligne vous attend ici : https://www.oasisdepoesie.org/ecrire-ensemble/jeux-decriture/daisy/droles-dexpressions/