Voyage en poésie / Fabrique de poèmes
Surprenez-vous et révelez votre fibre poétique ! Vous n’en reviendrez pas
Aujourd’hui, nous vous invitons à un parcours poétique pimenté d’étapes mystère.
0 – Prenez une feuille de brouillon ou de préférence une page vierge dans Word ou ailleurs.
1 – Pour commencer, voici une sélection de 4 poèmes.
Cliquez sur chaque lien ci-dessous pour les découvrir l’un après l’autre et noter des mots :
Poème 1 Poème 2 Poème 3 Poème 4
2 – Choisissez 8 mots parmi tous les mots que vous avez notés.
Classez les dans l’ordre qui vous plaît et numérotez-les de 1 à 8.
Vous voilà muni d’une liste de mots choisis pour continuer votre parcours.
3 – Découvrez l’une après l’autre, les 8 consignes qui suivent (C1 à C8).
Attention !
Ne passez pas à la consigne suivante avant d’avoir réalisé
celle sur laquelle vous venez de cliquer,
et ainsi de suite pour chacune des 8 consignes.
Et voilà ! Vous avez écrit un poème !
4 – Prenez maintenant quelques instants pour le réécrire,
en changeant l’ordre des strophes si vous le souhaitez
en modifiant, supprimant, ajoutant quelques mots si nécessaire
pour rendre votre texte plus homogène, plus cohérent, plus poétique
si tant est qu’on soit capable de définir ce qu’est la poésie…
5 – Pour aller plus loin sur ce parcours, tracez 3 colonnes sur une feuille.
Dans la première colonne écrivez les mots qui ont commencé chaque strophe de votre poème,
dans l’ordre que vous voulez, par exemple :
Quand | ||
Si | ||
Parfois | ||
Alors | ||
Mordre | ||
Pour | ||
Voilà | ||
Désir |
deuxième colonne : soulignez 8 mots de votre poème et écrivez-les dans cette deuxième colonne.
Troisième colonne : allez dans la malle au trésor pour y piocher 8 mots
et écrivez-les dans cette troisième colonne.
6 – Écrivez enfin un nouveau texte en 8 parties.
Pour chaque partie,
- commencer par un mot de la colonne de gauche
- et écrire une strophe de 2 ou 3 lignes en utilisant un mot de la deuxième colonne et un mot de la troisième colonne
(n’importe lesquels, pas obligatoirement choisis sur la même ligne).
et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les mots aient été utilisés.
On peut changer l’ordre des 8 parties, on peut par exemple commencer par « Voilà » si on le souhaite.
Vous pouvez transformer librement un verbe en substantif ou en adjectif et inversement.
Vous pouvez bien sûr conjuguer les verbes.
Aménagez, améliorez votre texte si nécessaire.
Vous voilà arrivés à l’ultime étape de votre parcours poétique, nous espérons que le voyage
vous a plu et surtout qu’il vous a surpris !
Merci de poster vos 2 textes dans la boîte de commentaires ci-dessous.
Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi publier ces textes
dans la rubrique « Poèmes » ou « Textes d’atelier / Ébauches » ou « Autres textes ».
1-QUAND paroles s’écoulent
se posent se répondent
en écho
SI le rêve se meurt
ALORS qu’à peine nées les images se collent
VOILA l’éclat de voix venues
du fond d’un insondable abime où
le rire devient roi
POUR le gris d’une peau calcinée
au soleil d’une nuit silencieuse et brune
MORDRE au pli de la peur éclatant de vacarme
PARFOIS de la recherche du temps perdu oublié ou omis
DESIR de clé informe à l’odeur verrouillée au regard qui sommeille
2-VOILA que s’écoule un abondant délire
DESIR de peau clouée au piloris d’un soir
PARFOIS natif heureux d’une inspiration triste
POUR l’émission intense d’un souhait de nénuphar
MORDRE à pleines dents la peur amourachée
QUAND l’écho bienveillant s’atténuera bien vite
ALORS grelotteront les rires ravagés
SI le regard abscons actionne les poulies
Poème 4
1. marbre
2. torrent
3. chariots
4. plaine
5. caravane
6. hérisson
7. clé
8. impalpable
C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8
Et voilà ! Vous avez écrit un poème !
QUAND le marbre scintille au soleil
SI le torrent de la vie s’écoule
VOILÀ les chariots du destin, en route vers l’avenir
POUR traverser la plaine de l’existence
MORDRE, les mollets des gens de la caravane, aucun chien ne pourra
PARFOIS, un hérisson écrasé sur la route rappellera que la mort existe
ALORS la clé du bonheur sera à portée
DÉSIR impalpable, tu trouveras…
Quand
soleil
Océan
Si
vie
Abîme
Parfois
destin
Volcan
Alors
existence
Maudite
Mordre
caravane
Calfeutrer
Pour
mort
Apprivoiser
Voilà
bonheur
Ravager
Désir
impalpable
Mirador
QUAND le marbre scintille au soleil
SI le torrent de la vie s’écoule
VOILÀ les chariots du destin, en route vers l’avenir
POUR traverser la plaine de l’existence
MORDRE, les mollets des gens de la caravane, aucun chien ne pourra
PARFOIS, un hérisson écrasé sur la route rappellera que la mort existe
ALORS la clé du bonheur sera à portée
DÉSIR impalpable, tu trouveras…
Vous voilà arrivés à l’ultime étape de votre parcours poétique
Quand le soleil brille sur l’océan
Si la vie sombre dans l’abîme
Parfois, le destin semble brûlant comme un volcan
Alors l’existence est comme maudite
Mordre est impossible, la caravane ne peut que se calfeutrer
Pour essayer la mort d’apprivoiser
Voilà le bonheur ravagé
Désir impalpable comme devant un mirador…