Pour nous raconter votre histoire, complétez les espaces entre les phrases suivantes par un ou plusieurs paragraphes.
Il s’agit d’extraits de chansons dont certains sont traduits de l’anglais…
Vous restez libres de changer l’ordre des phrases, si vous préférez,
et vous pouvez aussi changer le temps des verbes si nécessaire.
Adoptez la forme que vous voulez : récit, courrier, dialogue, journal intime, …
Qu’est-ce que ça fait, ah qu’est-ce que ça fait, de se retrouver seule, sans adresse,
comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde ?
… … …
Alors, tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre, car les temps changent.
… … …
Tu veux rester à ses côtés, maintenant tu n’as plus peur de voyager.
… … …
Quelles chances avons-nous de partager cet amour avant la fin de la nuit ?
… … …
Soyez gentils, vous savez bien que l’on n’y peut rien.
… … …
Quelque chose dans tes yeux était si attirant.
… … …
Puis elle a allumé une bougie et elle m’a montré le chemin.
Il y avait des voix dans le couloir.
… … …
Sans bruit je quitte la maison, tout est gris dehors.
… … …
Tu peux dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul.
… … …
À vos plumes, à vos claviers maintenant !
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Le devin
Je vis avec Léo depuis cinq ans ; on s’est rencontrés dans une fête chez des amis communs ; il était seul, moi aussi ; on a bavardé ; on s’est trouvé des goûts communs : nous aimions la musique, la lecture, le cinéma ; nous rêvions d’une vie simple ; nous aimions marcher dans la nature ; quelque chose dans ses yeux était si attirant que je ne pouvais m’empêcher de les observer comme des pierres précieuses ; nous avons fait la vaisselle ensemble ; nous nous sommes donné rendez-vous le lendemain pour une balade en forêt.
Petit à petit, nous nous sommes liés ; ce n’était pas un coup de foudre ni une passion ; c’était une entente, une sorte d’harmonie, l’impression que « tu veux rester à ses côtés, que maintenant tu n’as plus peur de voyager… »
Léo avait un travail administratif qu’il accomplissait avec régularité, sans enthousiasme ; son job n’avait pas beaucoup d’importance à ses yeux ; il gagnait sa croûte.
Quatre ans après notre rencontre, il décida de suivre des cours de cartomancie ; il apprit à tirer les cartes et à prédire l’avenir de ses amis et connaissances ; son hobbie devint une passion ; il rêvait de s’installer comme devin et de devenir riche…
Moi j’avais un boulot financièrement irrégulier, peu sûr, mais que j’adorais : je dessinais, je peignais, je fabriquais des poupées, des marionnettes, des maisons miniatures… tantôt je vendais une œuvre, tantôt des gens me demandaient un portrait ou autre chose ; quand j’étais « à sec », je réalisais de petits travaux.
Un jour, il me dit : – Alors, tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre car les temps changent ; tu devrais trouver un boulot plus rentable !
– Je préfère avoir un job que j’aime, même s’il est peu lucratif, plutôt que de m’imposer un travail mieux payé qui m’ennuie.
Régulièrement il me tenait des discours de ce genre pour m’inciter à changer de boulot.
– Tu peux dire que je suis un rêveur mais je ne suis pas le seul, disait-il.
Moi j’aimais ma liberté ; d’ailleurs ses discours et ses remarques commençaient à m’agacer ; j’avais l’impression qu’il avait changé ; il me faisait peur , me mettait en garde contre la misère :
– Qu’est-ce que ça fait, ah, qu’est-ce que ça fait de se retrouver seule, sans adresse, comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde ? me dit-il un soir, à la fin d’une discussion tendue.
Léo invitait parfois l’un ou l’autre de ses amis cartomanciens. Un soir, c’est Rosaline qui était en visite chez nous ; ils étaient censés mettre au point une conférence sur les oracles ; moi je peignais dans ma pièce – atelier ; j’entendis des bribes de conversations, de confidences :
– Quelles chances avons-nous de partager cet amour avant la fin de la nuit ? dit une voix féminine mélodieuse ; je tressaillis ; je me mis à trembler ; je continuai ma peinture malgré mon tourment.
Rosaline s’en alla vers onze heures ; quand Léo vint dans notre chambre, je fis semblant de dormir ; on ne parla de rien ; ma nuit fut agitée.
La vie a repris presque comme avant mais quelque chose s’était brisé en moi et entre nous ; la confiance n’était plus.
On n’a jamais parlé de cette nuit-là ; on ne parle jamais plus de cette nuit-là.
Une amie à qui je me suis confiée, m’a dit : « Soyez gentils,vous savez bien que l’on n’y peut rien. »
Chaque nuit, je refais ce rêve : après le repas du soir, il allume une bougie et il me montre le chemin ; il y a des voix dans le couloir, des voix fortes, graves, aiguës, effrayantes, des cris de rapaces, des rugissements, des beuglements…il me laisse au début d’un sentier broussailleux ; des monstres, mi – félins, mi – bovins, des loups, d’immenses dinosaures ailés s’agitent autour de moi et m’attrapent dans leurs pattes griffues ; ils m’emmènent dans une immense grotte où des lumières intenses clignotent ; des vampires, des serpents, des tyrannosaures ricanent, gueulent, se moquent de moi…
J’ai une trouille incroyable et je ne trouve pas le chemin de retour vers la maison.
Qu’est-ce que ça fait, ah qu’est-ce que ça fait, de se retrouver seule, sans adresse,
comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde ?
Ce que ça fait, ah, ce que ça fait, c’est comme une vive allégresse,
la volupté de voler nue, en dominant le monde
Alors, tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre, car les temps changent.
Alors, garde tes conseils Bobby je sais voler nager chanter bien mieux qu’hier, vois-tu cet ange ?
Tu veux rester à ses côtés, maintenant tu n’as plus peur de voyager.
J‘ai tout quitté pour le tenter, folle et animée d’un amour enragé
Quelles chances avons-nous de partager cet amour avant la fin de la nuit ?
Hurle-t-elle vers l’être ennuagé si loin déjà dans le jour qui s’enfuit
Soyez gentils, vous savez bien que l’on n’y peut rien.
Te revoici, mère prudence et ton hideux refrain
Quelque chose dans tes yeux était si attirant.
Pensa-t-elle en sortant de son rêve trop grand
Puis elle a allumé une bougie et elle m’a montré le chemin.
Il y avait des voix dans le couloir.
Alors aveuglément je la suivis, nous avancions main dans la main.
Et les voix nous encerclaient dans le noir
Sans bruit je quitte la maison, tout est gris dehors.
Prends mon rêve et ma déraison et trouve ton port
Tu peux dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul
Qu’est-ce que ça fait, ah qu’est-ce que ça fait, de se retrouver seule, sans adresse, comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde ?
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais qu’il m’attend.
Alors, tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre, car les temps changent.
Non point je n’irai par aucun cours d’eau
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de lui plus longtemps.
Tu veux rester à ses côtés, maintenant que tu n’as plus peur de voyager.
C’est mon rêve le plus cher.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit
Quelles chances as-tu de partager cet amour avant la fin de la nuit ?
J’irai du plus vite que je pourrais. Seule, inconnue, le dos courbé, les mains croisées,
Joyeuse, et le jour pour moi sera comme une fête.
Soit gentille, je sais bien que l’on ne peut te retenir.
Il y a quelque chose dans ses yeux de si attirant.
Tu peux dire que je suis une rêveuse, mais je ne suis pas la seule.
Puis elle a allumé une bougie et elle m’a montré le chemin.
Il y avait des voix dans le couloir.
Je lui dis :
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur.
Sans bruit je quittais la maison, tout est gris dehors.
Qu’importe !
Je savais que quand j’arriverai, je mettrais sur le clos de sa maison,
un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Car l’amour allait refleurir…
Strangers in the night
Au téléphone…
– Ah, c’est toi Lydia ! Tu te décides à appeler ! Martin t’as vue l’autre jour dans la rue, tu faisais la manche ! Qu’est-ce que ça fait, ah ! qu’est-ce que ça fait, de se retrouver seule, sans adresse, comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde ?
– Il fallait que je parte, Kévin, il fallait que je te quitte, cette vie n’était plus supportable, je t’avais prévenu. Non, ma vie n’est pas rose au sens où, toi, tu l’entends, mais je ne m’essouffle plus à courir après des chimères. Faut que tu comprennes ça, il faut que toi aussi tu arrêtes cette course infernale qui te plombe dans un avenir bouché de petit bourgeois bosseur, consommateur et satisfait. Alors, tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre, car les temps changent.
– Oui, c’est ça, les temps changent ! Et alors !? Tu crois que tu vas changer le monde comme ça, en claquant des doigts ?
– Mais… Kévin… faut faire quelque chose, comprends-le enfin, ou on va tous y passer ! Tu sais, j’ai rencontré un garçon qui pense comme moi et nous allons partir, partir je ne sais pas où, mais partir, fuir cette vie qui n’a aucun sens !
– Je vois… Lydia. Tu es décidée…, tu veux rester à ses côtés, maintenant tu n’as plus peur de voyager. Alors, c’est Katmandou ? le Néguev ? ou la Patagonie ?
– Ne te moque pas ! Oui ! C’est comme ça ! je te l’ai dit : les temps changent ! L’autre jour j’entendais cette vieille chanson de Sinatra où il dit : “What were the chances we’d be sharing love before the night was through?” Quelles chances avions-nous de partager cet amour avant la fin de la nuit ? … et je me disais “Quelles chances avions-nous, ensemble nous deux, avant la fin de notre vie !?” Aucune ! Il fallait que je parte, il le fallait. Alors, toi et les autres, toi et notre bande d’amis, soyez gentils, vous savez bien que l’on n’y peut rien, c’est comme ça Kévin, je ne reviendrai pas.
– Je ne te reconnais plus Lydia… Je ne te reconnais plus. Quelque chose dans tes yeux était si attirant pour moi. Jusqu’à ce dernier jour où tu es partie, je pensais vraiment te garder pour toujours mais je me trompais…
– Tu sais Kévin, ne crois pas que je suis dans une secte, ne t’inquiète pas pour moi, mais je dois te dire une chose : quand je suis partie il y a deux mois, en avril, après trois jours de galère j’ai rencontré une femme. Il faisait nuit. Elle m’a conduite dans une vieille HLM désaffectée qu’elle squattait avec un groupe d’amis. Nous avons pénétré dans l’entrée, complètement dans le noir, puis elle a allumé une bougie et elle m’a montré le chemin. Il y avait des voix dans le couloir. Tu comprends ? Elle m’a montré le chemin, et il y avait des voix amicales ! Alors, je ne suis pas seule, et je suis en sécurité.
Mais bientôt, je partirai, je te l’ai dit.
Quand je suis partie de chez nous en avril, sans bruit j’ai quitté la maison, tout était gris dehors et tout était gris dedans aussi. Même en moi tout était gris… Tout est différent maintenant.
– Je ne comprends pas, je ne comprends toujours pas où tout cela te mène… Non, Lydia, ce n’est pas comme ça que je vois une vie pleine et heureuse…
– Je sais que tu ne peux pas comprendre, pas maintenant, pas tout de suite. Tu peux dire que je suis une rêveuse, mais je ne suis pas la seule. Les temps ont déjà changé Kévin.
https://www.youtube.com/watch?v=90WD_ats6eE
Un vent aigrelet soufflait sur les berges de Seine et une pluie fine faisait briller les pavés éclairés de lune. Recroquevillée dans une vieille couverture à l’abri d’une maigre forteresse de cartons, Amina grappillait quelques instants d’un repos fragile.
Un violent coup de pied dans les côtes abrégea ce fugace répit.
– Qu’est-ce-que ça fait, ah, qu’est-ce que ça fait de se retrouver seule, sans adresse, comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde?
Devant elle, deux types tatoués, avec une crête de cheveux bleus, la regardaient d’un air hilare.L’un d’eux approcha son visage du sien, elle put sentir son haleine chargée d’alcool lorsqu’il lui dit :
– Alors, tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre, car les temps changent…
La Seine était juste à côté et ils avaient un chien, genre rotweiller. S’ils voulaient la balancer à la flotte, elle avait peu de chance de s’en tirer en s’enfuyant. Mieux valait tenter de les amadouer :
– Soyez gentils, vous savez bien que je n’y peux rien…
Les deux énergumènes éclatèrent de rire.
Ah mais elle parle comme un livre, celle-là ! Toi y en as parler notre langue? C’est bien ça, allez, file !
Le coeur battant à la chamade, Amina rassembla ses maigres affaires et disparut dans l’ombre. Elle n’avait plus sommeil maintenant. Elle longea la Seine, à la recherche d’un endroit plus accueillant. Ses pas la ramenèrent sous les voûtes d’un pont où elle avait déjà remarqué des graffitis. Sous la faible lumière de la lune, à moitié mangées par l’ombre du pont, elle entrevit des volutes colorées qui s’entremêlaient en signes cabalistiques. Elle s’approcha pour mieux les voir. Une voix derrière elle la fit sursauter. Derrière elle, avait surgi de l’obscurité un garçon vêtu de noir, portant une cagoule. Elle sursauta et voulut fuir, le cauchemar recommençait… Il lui prit fermement le bras.
– Je suis désolé de t’avoir fait peur, ne pars pas s’il te plaît, je ne te veux aucun mal, écoute moi juste une seconde et après tu décideras…
La voix était douce et quelque chose dans ses yeux était si attirant qu’Amina se calma un peu. Le garçon poursuivit :
– Je suis graffeur, c’est pour ça que je suis en noir et que je porte une cagoule, c’est pour que les flics ne me repèrent pas, tu comprends ?
Il ôta sa cagoule et libéra une masse de cheveux frisés. Elle remarqua un grain de beauté et une petite cicatrice au coin des lèvres.
– Si tu aimes mes grafs, je peux t’en montrer d’autres, qu’est-ce-que tu en dis ?
Il lâcha son emprise et la regarda droit dans les yeux. Elle ne bougea pas.
– Je vais sortir un briquet pour te montrer, dit-il.
Sous la flamme vacillante apparut une farandole de lettres imbriquées ,à côté d’un portrait de femme dont la bouche ouverte s’agençait ingénieusement autour d’un soupirail.
– Les lettres c’est mon blaze et celui des potes avec qui j’ai fait ce dessin.
– Ça me plaît, fit Amina.
– Si tu veux, je t’en montre d’autres. Ça te dit une balade au bord de la Seine ? Si tu permets, je vais remettre ma cagoule.
Elle acquiesça, elle voulait rester à ses côtés, ne plus être seule dans le noir et sous la pluie, maintenant elle n’avait plus peur de voyager avec lui.
Ils descendirent un petit escalier pour accéder à un parapet au bord de l’eau. La pluie avait cessé de tomber, une lune gibbeuse éclairait l’eau qui dansait doucement, accompagnant leurs pas d’un clapotis dansant et léger. Ils arrivèrent devant une porte grillagée qui fermait un passage sous les quais. Le garçon se mit sur le côté, puis il alluma une bougie et lui montra le chemin. Il y avait des bruits dans le couloir.
– Ce sont mes potes, on est en train de faire un méga-projet là-dedans, genre les grottes préhistoriques, tu vois.
Amina eut un mouvement de recul.
– Pourquoi tu veux m’emmener là-dedans? On ne se connaît pas…
– Moi, je t’ai déjà vue plusieurs fois autour de mes peintures. Tu ne m’as pas remarqué, mais je t’ai observée, tu les regardais, tu les touchais, tu es venue à plusieurs heures du jour et de la nuit…
– Pourquoi m’emmener dans ce trou maintenant, en pleine nuit ?
– Parce que la nuit c’est magique. Tu verras, les images dansent à la lumière des flammes.
Au seuil du couloir, elle hésitait.
– Je serais fier et honoré de te montrer ça, ajouta-t-il. Mes copains sont sympas, tu verras, il y a une fille aussi.
Il lui tendit la main. Sur sa paume était tatoué un signe. Elle tressaillit.
– Pourquoi t’as ça, dit-elle ?
– J’ai ça depuis mon enfance, je ne sais pas pourquoi, mes parents sont morts quand j’étais très jeune.
– Tes parents ont bien fait, c’est un signe de chance, c’est pour te protéger.
Et elle tendit sa main sur laquelle il y avait le même signe.
– Viens, ma soeur, dit le garçon en prenant sa main.
Ils pénétrèrent dans un boyau étroit avant d’arriver dans une excavation dont les parois étaient couvertes d’une ronde de chevaux et de silhouettes humaines. La lumière vacillante des flammes semblait les mettre en mouvement. Amina resta bouche bée devant cette course vertigineuse sur fond ocre qui lui rappela un rêve étrange qu’elle faisait souvent. Le garçon se tourna vers elle :
– Avant de peindre cette fresque, je l’ai rêvée. Est-ce qu’elle te plaît ?
La main d’Amina serra plus fort celle de son compagnon :
– Tu peux dire que tu es un rêveur, mais tu n’es pas le seul, j’ai fait ce rêve moi aussi, c’est incroyable !
Soudain, les voix des autres graffeurs se rapprochèrent. « Quelles chances avons-nous de partager ce amour avant la fin de la nuit ? » se dit Amina qui avait compris qu’elle avait trouvé son âme soeur. Elle voulait être seule avec lui maintenant et voilà qu’ils étaient cinq dans la galerie.
Ils initièrent un étrange voyage dans une succession de boyaux et de salles voûtées où s’épanouissaient des fleurs tentaculaires; des personnages étranges qui par un effet de trompe-l’oeil disparaissaient dans des fissures ou des trous noirs. Amina émerveillée et impressionnée s’agrippait à la main de son compagnon. Ils s’arrêtèrent enfin dans une dernière cave, loin sous les quais de Paris.Ils s’assirent en cercle, firent circuler un joint. Amina se sentait bien au milieu d’eux. Elle finit par s’endormir. Plus tard, une pression sur l’épaule la réveilla. « Il faut partir, le jour va se lever, il ne faut pas qu’on nous voie sortir… ». Ils refirent le chemin à l’envers, le pas sûr dans l’obscur dédale. Ils arrivèrent à la porte grillagée. Sans bruit ils quittèrent le souterrain, il faisait gris dehors.
– Je n’ai pas envie qu’on se quitte dit le garçon.
– Moi non plus, dit Amina.
Vous avez du talent !
J’ai beaucoup aimé vos petites histoires. Si vous voulez, vous pouvez aussi les publier dans les “Textes d’atelier” ou dans une autre rubrique.
Voici ce que nous n’avons pas révélé tout de suite mais que vous avez peut-être déjà deviné.
Vous aimerez peut-être maintenant les écouter pour accompagner vos textes (Sélectionner + Clic droit + Rechercher avec Google) :
Qu’est-ce que ça fait, ah qu’est-ce que ça fait, de se retrouver seule, sans adresse,
comme une parfaite inconnue, comme une vagabonde ? (Bob Dylan – Like a rolling stone)
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Alors tu ferais mieux de commencer à nager ou tu couleras comme une pierre, car les temps changent. (Bob Dylan – For the times they are a changing)
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Tu veux rester à ses côtés, maintenant tu n’as plus peur de voyager. (Léonard Cohen – Suzanne)
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Quelles chances avons-nous de partager cet amour avant la fin de la nuit ? (Frank Sinatra – Strangers in the night)
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Soyez gentils, vous savez bien que l’on n’y peut rien. (Gilbert Bécaud – Et maintenant)
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Quelque chose dans tes yeux était si attirant. (Frank Sinatra – Strangers in the night)
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Puis elle a allumé une bougie et elle m’a montré le chemin.
Il y avait des voix dans le couloir. (The Eagles – Hotel California)
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Sans bruit je quitte la maison, tout est gris dehors (Claude François – Comme d’habitude)
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Tu peux dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. (John Lennon – Imagine)
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