Premiers regards, elle est si belle.
Pour nous, ensemble, une vie nouvelle.
Le Destin ne nous promet que des merveilles
Premiers échanges, mots éternels
Les mots nous semblent si essentiels
Premiers espoirs, des dons du Ciel.
Pour nous est l’heure, l’heure solennelle
Je n’avais jamais rêvé être aimé
Pour ce que je suis, pour ce que je sais
Ni espéré être espéré
Je n’avais jamais aimé être aimé
Moi si fragile et tant moqué
Peur d’être visible, peur d’exister.
Et premiers soirs, nuits incertaines
Pour nous, ensemble, une vie nouvelle
Le Destin nous met face à nous même
Premiers étranges mots passionnels
Les mots me semblent artificiels
Premiers regards, et noirs et fiels
Pour nous est l’heure, l’heure solennelle
Je n’avais jamais rêvé être aimé
Mais qui je suis, et où je vais
Ni espéré être espéré
Je n’avais jamais aimé être aimé
Moi si fragile et tant moqué
Peur d’être visible et d’exister.
Prochains hasards, les mots assènent
Pour nous, ensemble, la vie saigne
Je reste un, elle est la même
Chacun s’arrange, mais plus sans haine
Les mots me semblent sacrificiels
Mesquins regards et cris à l’aide
Pour nous est l’heure, l’heure solennelle
Je n’avais jamais rêvé être aimé
Mais qui j’étais dans ses yeux fêlés
Ni espéré être espéré
Je ne veux plus être malaimé
Je suis fragile, je suis marqué
par cet invisible leurre qu’est aimer.
Merci Sesyl et bienvenue ! Ces mots passent et repassent, beaucoup de sons semblables sonnent, le rythme est régulier et balance comme une ritournelle. Ritournelle ? Voilà qui rimerait bien avec tes finales en « elle » ou en « iel ».
Tourne, tourne la danse de l’amour et de la vie… Et comme dirait Édith Piaf dans l’accordéoniste : »Envoyez la musique… »
J’aime beaucoup ce refrain très sensible qui varie à la fin du poème.