Atelier d’écriture du 29 mars 2023 : Frontière
Qui osera ?
Qui effacera le rêve
qui germe
en l’être humain ?
Qui demandera une trêve
pour ne pas voir demain ?
Faut-il poser son nom
sur la pierre et l’emmurer
pour une trace, vouloir laisser ?
Hier, volière
Aujourd’hui, frontière
Et demain ? Souricière ?
Enfants, n’écoutez pas les anciens !
Ne croyez plus les mots d’or
aux crocs masqués
Ne croyez plus aux chants du sycomore
sous la nuit étoilée.
Les satellites nourrissent le ciel
et vous suivent de leurs yeux, de leurs ailes.
Ils scintillent, s’invitent
jusque dans nos coquilles
Enfants, ne croyez plus aux rêves d’antan.
Revenez au présent.
Ouvrez votre bon sens, bon sang, et vos arguments.
Unissez-vous, formez bastion
pour votre réunification.
Il est temps
d’étendre vos bras, manches retroussées,
cœur battant, il est temps.
Avancez !
Fissurez les frontières de l’invisible
Craquez les codes trop soumis
Brûlez les champs du pouvoir
Videz toutes les vieilles armoires
Enfants, il est encore temps.
C’est maintenant
que fleurira le rêve…
(sur la grève)
Ophenix 29/03/2023
Un début en interrogations pour ce poème écrit en atelier d’écriture, un poème qui s’affirme et se construit au fil des strophes pour devenir quasiment « épique » avec cette anaphore exhortant les enfants et terminer en bouclant sur le rêve originel/original.
Merci Ophenix, pour cette participation !
P.S. Éviter de publier plusieurs textes à la suite pour conserver de la variété sur la page d’accueil.
Merci d’attendre que quelques autres auteurs aient publié avant de proposer un nouveau texte.
Bonjour Ophénix,
Il y a dans dans ce rythme, ces assonances, cet appel à la rébellion de la jeunesse, quelque chose qui m’évoque le rap. Une mention spéciale pour la strophe qui pose un décor orwellien
Les satellites nourrissent le ciel
et vous suivent de leurs yeux, de leurs ailes.
Ils scintillent, s’invitent
jusque dans nos coquilles