A la frontière entre l’univers et un regard
Il y a le manque…
ou ce petit rien qui, un matin
se froisse, se déploie,
veut aller plus loin.
Ce petit rien qui tient dans la main
tâtonne, frôle en farandole.
Ce petit rien fait vivre un matin
et ouvrir grand les yeux
vers un nouveau chemin
à la limite de nos peurs, de nos ténèbres fraternelles.
Tremblement de terre
tremblement de cœur
il s’agite, s’agrippe,
s’extirpe d’une armure vieillie
Avide de soleil
avide de hasard…
Ouvrir, découvrir
Découvrir
Plus loin que la ville
Plus loin que la campagne océan
Découvrir l’humain
au plus profond d’un regard innocent.
Ophénix 29/03/2023
Bonjour Ophénix,
J’ai lu ton poème avec plaisir ; j’y sens bien une grande curiosité, une soif immense de découvrir le monde ; une forte énergie…
Merci.
Bonjour Ophénix, J’admire la façon dont d’un petit rien, par touches courtes et légères tu arrives à embrasser l’univers, et en mouvement inverse à pénétrer dans la profondeur d’un regard innocent. Une valse de mots simples et élégants…