J’ai savouré les vins répandre leurs doux plaisirs et leurs tragique amertume, je les ai senti rougeoyants de sang, terreur et larmes muter âpres saisons et déchirants enivrements en vie perçante. J’ai rêvé d’une nuit horrible et majestueuse lacérant son noir linceul sous la puissance irrepressible de l’éclair. J’ai reconnu désir et volonté dans l’implacable […]
Dans la lumière du jour qui s’efface tremblante et saignante je contemple l’amertume et le noir miroir de mon âme traînée et dépecée. Dans les brouillards vaporeux. couvrant d’argent la douleur des plaies noircies, j’aspire les fumées voluptueuses et bleutées, charriant des senteurs d’épices étranges, chargées d’oubli et désespoir. Dans le gris assombri par l’âpre […]
Regarde l’obscurité qui vierge s’étend, Regarde-la étouffer en poudre des lunes railleuses, Regarde-la crier au temps lointain qui s’allonge, Regarde-la rentrer révolter briser en crachant Un sombre vent obscur qui se lève hurlant Pour que les soirs violent les nuages d’un ciel ensanglanté. Regarde-moi en cette nuit penché sur tes rêves, Regarde-moi compter les […]
Inspirée par une phrase de Nietzsche (L’antechrist) qui voit en César Borgia le précurseur du surhumain. Le jour du mariage de sa soeur, Lucrèce, échangée pour gagner de l’influence, César réfléchit à ses actes, sa volonté, sa force, son destin. Il réfléchit à la volonté et la volupté, la violence et la trahison affolé par le vin et le sang ou par l’obsession pour Lucrèce. Une obsession interdite et charnelle qui met en lumière la force du désir, la tragédie met aussi l’échec qui l’attend face à la médiocrité.
Le titre de la nouvelle est la devise attribuée à César Borgia, qui fait écho à son ambition, sa volonté, mais aussi, in fine, à son échec.