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Suppose que s’ouvrent sous nos yeux
Tant d’aurores poussières de lumière
Et cette braise cristal
Des volcans d’Amérique
Suppose alors qu’on retrouve
La clef perdue
Du balisier des songes
Libératrice du fardeau
De nos egos tapis
Dans l’étau du trou noir
Alors viendront
Ce thé clair comme une brise
Ce karité confiture pour tes tresses
Ce sabre étincelant au bord des rizières
Et tous les mots
Les mots clefs pour ouvrir les mots clos
Cette trace inouïe des mots
Comme
Ton rouge kiss-proof sur ma joue
C’est joli à lire mais difficile à comprendre l’idée générale.
@ Francis
C’est ce que je me dis aussi ! Merci en tout cas d’avoir lu et commenté !
Mais, faut-il toujours comprendre, toujours expliquer ? C’est aussi ce que je me demande souvent, par exemple lorsque je regarde certains tableaux surréalistes.
Ou faut-il seulement se laisser faire, se laisser emporter, imaginer, transporter tout cela dans son univers, dans son imaginaire personnel ?
C’est ce que j’essaie de faire avec certains tableaux qui m’émeuvent sans que je les comprenne, et j’avoue que souvent je m’en lasse moins que d’autres œuvres qui me parlent tout de suite ou qui sont remplies de panneaux indicateurs pour s’assurer que chacun aura bien compris la même chose.
Certes, comme l’alcool, il ne faut peut-être pas en abuser mais, même si je ne souhaite en aucun cas convertir tout le monde, je trouve que c’est tellement bon ! Enfin, je parle pour moi et je ne ferai aucun prosélytisme pour ce style d’écriture.
Merci encore de ton passage !
Purana
Merci, Purana, de ce commentaire généreux.
Oui, c’est vrai, le lâcher prise apaise l’esprit de l’auteur, mais ce n’est peut-être pas une raison pour en faire une thérapie, ni pour en faire subir tous les effets à de pauvres lecteurs !
Toutefois, et je trouve que tu as raison, cela produit quelquefois des textes « étonnants » et même plutôt poétiques. C’est pourquoi je me suis permis de vous soumettre celui-ci.
Heureux que tu aies « compris le message », peut-être avant moi ! et peut-être différemment de moi… Il me semble que c’est bien – comme je l’ai exprimé plus haut – quand le lecteur peut s’approprier un texte et surtout un poème.
Pour ma part je ne « voyais » rien de particulier en l’écrivant, mais j’y ressens maintenant l’expression d’un immense espoir de libération et de renouveau, d’espace, suivi d’un apaisement et d’un retour à la simplicité lumineuse et à la candeur très matérielle d’un baiser sur la joue.
Pardon pour cet auto commentaire qui paraîtra peut-être un peu suffisant voire psychanalytique, et merci encore du tien si pertinent pour moi.
Simple et complexe où les sonorités jouent, se répondent et où l’on voyage d’un bout à l’autre ! Bravo !
La lumière se mêle à l’ombre pour arriver dans notre quotidien, sur le chemin des mots qui ouvre les portes ! Merci Hermano.
Merci, Ophenix, d’avoir lu et commenté, et tant mieux si les mots ouvrent les portes !
Hermano tu sais que j’ai beaucoup apprécié nombreux de tes écrits, mais j’avoue que cette fois-ci je suis largué.
Sans doute suis-je un indécrottable matérialiste, mais mon esprit n’arrive pas à te suivre dans cette poésie surréaliste.
Pardon !
Mais, cher Loki, il n’y a pas de mal ! Comme je te comprends.
Chacun ses goûts ! J’essayerai de ne pas abuser !
un véritable voyage !
Merci Laurence, d’avoir consulté et commenté ces drôles d’hypothèses !
Et surtout, bienvenue ici !